[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces républicaines (UFR) se montre de plus en plus critique à l’égard de la gouvernance d’Alpha Condé. Sidya Touré déclare n’avoir constaté aucune avancée dans notre pays au cours des neuf années de gestion de l’actuel pensionnaire du palais Sekoutouréyah.

L’ancien haut représentant du chef de l’Etat estime qu’aucun progrès n’a été enregistré sous le magistère d’Alpha Condé.

‘’Ils ont dépensé 3 milliards de dollars dans le secteur de l’’énergie, mais citez-moi une seule ville de la Guinée où on a 6h de courant en permanence. Nous sommes à 9 ans de sa gouvernance,  nous n’avions pas prévu d’avoir un chef de l’Etat et d’attendre 10 ans pour avoir le courant. Pour moi, tout est négatif’’,  indique Sidya Touré

Dans le secteur de l’éducation, dit-il, depuis neuf ans,  ‘’aucune université n’a été construite en Guinée. C’est l’un des rares pays, si ce n’est pas le seul,  à ne pas avoir de campus universitaire. A Gamal, il n’y a que de petites maisons dans lesquelles on ne peut même pas mettre 500 étudiants qu’on construit là-bas’’.

‘’Améliorer, c’est au moins construire une université. Gamal c’est l’ancien lycée classique et Sonfonia c’est l’école de police’’, affirme-t-il, ajoutant qu’il aurait que le pouvoir en place puisse construire une ‘’véritable université digne de nom avec des bibliothèques qui vont avec, l’électricité et une connexion afin qu’on puisse obtenir la concurrence’’.

Le président de l’UFR déplore l’état de  nos infrastructures routières en défit des fonds investis par le gouvernement et les bailleurs de fond. ‘’Les infrastructures routières, on m’a dit que 2 milliards de dollars ont été investis. Je ne vois aucune route située Conakry, à Kankan et autres bitumées sur 150 Km pendant les neufs ans de gouvernance. Je e veux qu’on me dise dans quoi on a investi 2 milliards de dollars dans ce secteur, ce montant équivaut au moins à 150 0km de routes bitumées’’, estime Sidya Touré.

‘’Les infrastructures hôtelières sont à 15% d’occupation. Il n’y a pas de clients, pas de touristes. Dans une ville comme Conakry où il n’y a pas d’électricité, des ordures partout, il ne peut pas y avoir de clients. Même une réunion de l’UA, on n’a pas pu organiser ici. On vient d’en organiser à Niamey alors que le pays est pratiquement en guerre’’, conclut-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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