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Signature de l’accord politique : “le front de opposition est déjà brisé…”

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SalifSylla[dropcap]L’[/dropcap]opposition voulait seulement que le pouvoir fasse une petite concession. Ce qui fut fait. Elle avance des arguments pour la paix, je crois que c’est le seul avantage. Il n’y aura pas de marche”, a déclaré le Professeur Salifou Sylla, ancien ministre de la Justice. 

A l’issue des négociations, mouvance et opposition se sont entendues sur la recomposer des conseillers dans 128 communes urbaines et rurales en fonction des résultats des élections législatives dans sa partie proportionnelle. A défaut de la recomposition de la CENI, l’opposition désignera deux commissaires pour remplacer deux autres décédés.

Avec la signature de cet accord, commente le Pr. Salifou Sylla, les opposants se sont engagés à aller à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. Même si certains leaders de partis politiques de l’opposition, dira-t-il, “faisaient preuves de beaucoup de fermeté, d’autres sont prêts à prendre part au scrutin quel que soit le prix à payer. Cela s’explique par le fait que le front de l’opposition est déjà brisé. Chacun va de son côté,  ce qui a d’ailleurs permis un grand renforcement du côté mouvance”.

De l’autre côté, décrit-il, le président de la République a commencé les campagnes depuis un an. “Il utilise tous les moyens de l’Etat l’argent et tout. Il dit aux autres qu’il y a Ebola, de ne pas faire leur campagne”.

Selon l’ancien ministre de la Justice, “il n’y a plus d’unité au sein de l’opposition. Donc, il fallait accepter cet accord. Ce qui est clair, les élections communales et communautaires ne seront organisées que selon la volonté du pouvoir et de la CENI et seulement après la présidentielle. L’opposition a pensé qu’il faut un arrangement, elle a mis de coté les élections communales et celle de la CENI”.

Ce que les opposants oublient, note-t-il, “il y a plus de 200 autres communes qui vont continuer à être à la disposition du pouvoir et les tripatouillages se feront toujours de ce côté”.

Pour ce qui est du fichier électoral, le Pr. Sylla reste également anxieux.  “Combien de temps disposent-ils pour corriger les anomalies. Nous savons qu’on a attribué un grand nombre d’électeurs en Haute Guinée. On sait qu’on a même enrôlé de non-guinéens et ça serait très difficile de finir à temps”, craint-il.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info

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3 commentaires
  1. CAMARA dit

    Pour la premier fois je suis d’accord avec vous Prof Sylla.

    1. CAMARA dit

      Pour la première fois je suis d’accord avec vous Prof Sylla.

  2. observateur dit

    G pense le probleme d la guinee n pa un probleme doposition ou d mouvance,c probleme national

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