[dropcap]L[/dropcap]e président Alpha Condé est passé haut les mains dès le premier tour à la présidentielle du 11 octobre. L’Union des forces républicaines a pris ses distances avec l’opposition et fait l’objet de critiques les plus acerbes.

Dans le camp de Sidya Touré, ses cadres se relaient pour expliquer les raisons de l’échec de l’opposition au scrutin présidentiel. Sur une station de radio, le député Saikou Yaya Barry a indiqué que le problème de la Guinée n’est pas lié aux débats sur les ethnies mais sur les idées et les programmes de sociétés des acteurs politiques.

Pour lui, ‘’il y a eu un désordre pendant un bon moment (au sein de l’opposition) et des gens ont pensé qu’à eux seuls, ils pouvaient y arriver. C’est aujourd’hui peut être qu’ils se rendent compte que cela n’est pas possible’’.

‘’Nous estimons que cet état fait de part et d’autres jusque-là n’était pas bon est qu’il est temps de faire une démarcation totale. Nous n’avons pas réussi dans la lutte que nous avons menée, que ça soit nous ou nos partenaires d’hier, retenons que nous n’avons pas réussi’’, avoue le député, membre du groupe parlementaire des Républicains.

Il estime que les manifestations de rue organisées par l’opposition n’ont pas permis aux adversaires d’Alpha Condé d’atteindre leurs objectifs : ‘’Nous avons eu des manifestations et nous n’avons pas eu tellement gain de cause’’.

Pour illustrer ses propos, l’honorable Barry cite le cas de l’opérateur technique sud-africain Waymark décrié durant des mois par l’opposition : ‘’Nous avions réclamé le départ de Waymark. Ce sont les idées qui marchent, ce n’est pas la passion. Les manifestations ne nous ont pas amenés là où nous avions voulu, c’est-à-dire l’alternance’’.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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