[dropcap]L[/dropcap]’ancien ministre de la jeunesse s’est trouvé au mauvais endroit et au mauvais moment vendredi soir. Thierno Aliou Diaouné rentrait chez lui quand il a été intercepté au carrefour Yattaya par des hommes armés, habillées en ténue militaire à bord d’une Toyota Fortuner qui filait à vive allure, selon la gendarmerie.

Le porte-parole du haut commandement de la gendarmerie explique que le véhicule était garé en face d’une pharmacie. A bord, l’un des malfrats communiquait au téléphone avec une personne extérieure. Peu après, raconte le commandant Mamadou Alpha Barry, un coup de feu retentit dans la voiture après son immobilisation.

Extirpé de son véhicule et projeté à terre, le ministre Diaouné reçu deux coups de feu tirées à bout portant par ses assaillant qui, avant de partir ont tiré un quatrième coup de feu pour dissuader la population.

Après avoir commis leur forfaiture, les auteurs  du crime ont disparu dans la nature, comme si de rien n’était  en se dirigeant vers le rond-point de la T6, dans la haute banlieue de Conakry.

Aussitôt, des jeunes de Yattaya se sont mobilisés pour secourir la victime qui gisait dans une mare de sang. Embarqué dans un pick-up, il rendra l’âme avant d’arriver à l’hôpital Sino-guinéen, selon l’officier Barry.

Quelques semaines avant sa mort, Thierno Aliou Diaouné faisait par ses proches des menaces de mort qui pesaient sur sa personne. Qui sont les auteurs de ses menaces et pourquoi en voudrait-on à ce haut cadre du système des Nations Unies ? Des  interrogations que tenteront surement de répondre les enquêteurs en charge du dossier.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.info

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