Aboubacar Soumah a menacé de déclencher un débrayage si le gouvernement ne prend pas des dispositions qui s’imposent pour relancer les négociations autour des 8 millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants.
‘’Après la suspension des négociations suite à l’arrestation de notre chargé de communication Amara Mansa Doumbouya, qui a été libéré, nous avons aussitôt informé l’inspecteur général du travail de notre disponibilité à reprendre les négociations. Jusque-là, nous n’avons reçu aucun appel‘’, a déclaré le secrétaire général du SLECG.
Si le gouvernement guinéen ne fait rien d’ici le 23 septembre, Aboubacar Soumah promet de déclencher une grève générale et illimitée.
‘’Il a été décidé en assemblée générale, que si d’ici le 23 septembre 2018, nous ne recevons aucun appel de la part du gouvernement, nous invitant à reprendre la table de négociations, nous allons déposer un avis de grève au niveau du gouvernement et demander à tous les enseignants de Guinée de ne pas répondre à l’ouverture des classes le 3 octobre prochain’’, ajoute-t-il.
Le visage des deux récentes grèves des enseignants se dit prêt à poursuivre les négociations. ‘’Si à la date du 23 septembre, rien n’est fait, nous allons déclencher une grève générale et illimité dès 03 octobre 2018’’, tape-t-il du poing sur la table.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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