Ce mercredi 1er mai, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail, le mouvement syndical guinéen a interpellé les autorités de la transition sur le musèlement de la presse et le brouillage des ondes de radios privées. En réponse, le ministre du travail et de la fonction a rassuré que le régime en place ne compte pas réduire en silence les médias guinéens.
‘’Je rends hommage au mouvement syndical de Guinée et aux travailleuses et travailleurs. Depuis le 5 septembre, le gouvernement a fait beaucoup d’efforts pour valoriser les conditions de vie et de travail des travailleurs de Guinée tant dans le secteur public que dans le privé’’, indique le ministre du travail et de la fonction publique.
Interpellé par le mouvement syndical sur le musèlement de la presse et le brouillage des ondes, Faya François Bourouno assure que ‘’ces revendications sont aussi les miennes et restent prioritaires pour le gouvernement conduit par M. Amadou Oury Bah. Nous sommes entièrement engagés à soutenir toutes les initiatives qui visent à améliorer les conditions de vie et de travail de chaque travailleur de Guinée. Les travailleurs du secteur de la presse, je voudrais vous rassurer que Le gouvernement ne veut pas museler la presse. Cette préoccupation sera une priorité gouvernementale. Il y a un projet de convention collective. Le gouvernement veut un travail décent dans le secteur de la presse’’.
Il dit avoir pris connaissance du ‘’message des travailleurs du secteur de la presse’’. Tout en insistant sur le fait que ‘’le gouvernement ne cherche pas à éliminer ou à réduire au silence la presse. Cette préoccupation est partagée par le gouvernement. Un projet de convention collective est en cours. Dans les prochains jours, l’inspection générale du travail se mettra en relation avec les acteurs concernés pour finaliser l’élaboration de la convention collective. Parce que nous aspirons à une organisation plus structurée dans le secteur de la presse’’.
Désormais, souligne-t-il, ‘’nous visons des relations formelles et formalisées entre les employeurs du secteur de la presse et leurs employés. Nous abordons également la question du coût de la vie par le biais d’actions concrètes visant à répondre aux préoccupations quotidiennes des guinéens’’.
Pour le ministre Bourouno, ‘’il est essentiel de maintenir un climat de paix afin de pouvoir répondre efficacement aux demandes syndicales’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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