A l’occasion de la 2ᵉ session entre les cabinets KPMG, Rothschild, SouthBridge et le Comité stratégique de Simandou, le ministre et directeur de cabinet de la Présidence a affiché les ambitions de la Guinée à travers le programme Simandou 2040. Cette réunion à Conakry, qui s’inscrit dans un cadre de suivi des travaux réalisés depuis la précédente réunion de janvier 2025, vise à donner de nouvelles orientations.
‘’Cette session constitue une étape cruciale dans la progression des travaux. Nos attentes s’articulent essentiellement pour KPMG. Nous avons besoin de faire le point sur les avancées concernant la deuxième phase d’élaboration du programme. Ensuite, du côté de Rothschild, nos attentes concernent plutôt la présentation du rapport sur la collecte des données stratégiques, notamment pour la notation souveraine de la dette. Concernant SouthBridge, nous aimerions mettre à profit cette réunion pour avoir des recommandations sur l’organisation du fonds souverain’’, souligne le président du Comité stratégique de Simandou, Djiba Diakité
Et de poursuivre : ‘’Nous avons fait le choix d’élaborer le programme Simandou 2040 dans un esprit de co-construction. Après avoir établi les objectifs clés, nous travaillons au quotidien pour les implémenter, toujours dans cette même dynamique pour permettre à tous les acteurs, jusqu’à nos PME du marché que j’appelle les vendeurs de piments ou de poissons fumés de participer à l’élaboration du programme de développement pour les 15 prochaines années’’.
Il se réjouit de cette démarche en affirmant que ‘’l’appropriation du programme par l’administration est essentielle. Le changement commence d’abord par l’État, la population suivra. C’est une conviction partagée avec le chef de l’État. Nous devons ramener le changement de l’état d’esprit du développement changement de mentalité et d’approche, en premier lieu au sein de l’administration publique au niveau de l’administration publique d’abord, parce que c’est nous qui devons d’abord changer de mentalités, changer d’approches’’.
Par ailleurs, le directeur de cabinet de la Présidence insiste sur le fait que dans le programme Simandou 2040, ‘’nous plaçons le capital humain au cœur de notre stratégie, conformément à la vision du chef de l’État. Notre conviction est claire : la garantie de notre souveraineté, c’est le capital humain, à travers l’éducation et la culture.’’
Se disant satisfait des réalisations déjà effectuées, M. Diakité espère que ‘’d’ici la fin de l’année, le premier train va siffler. Le programme Simandou 2040 devient, jour après jour, une réalité. Cela passe par un travail structuré et une approche de co-construction impliquant toutes les couches de la nation’’.
A titre personnel, il souligne que ‘’les PME, c’est notre bonne maman qui vend du piment au marché. On parle souvent d’économie informelle, mais pour nous, il s’agit plutôt d’une économie non structurée qu’il faut organiser pour en faire un véritable levier de la machine économique du pays’’.
Il annonce que ‘’nous validons ce projet sous réserve de pouvoir intégrer les différentes contributions. La prochaine étape consistera à affiner nos réflexions au sein du comité stratégique et du comité adhoc afin de statuer rapidement et d’apporter des éléments de réponse sur les sujets nécessitant encore des ajustements’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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