Ce jeudi 9 mai 2013, les journalistes, animateurs, techniciens de la radio Tamata Fm ont décidé de suspendre leurs activités pour disent-ils protester contre le mauvais traitement qu’ils subissent de la part leur employeur.
L’histoire remonte au lancement des activités de la radio le 15 avril 2012 date à laquelle, le personnel a été engagé suite à un recrutement. Selon nos informations, depuis cette date aucun contrat n’a été signé par l’employeur. Le personnel de la radio a travaillé pendant plus de quatre mois avec seul espoir: des promesses d’engagement au début de l’année 2013. En vain. Les promesses faites par les responsables de la radio ne sont jamais tenues.
Les journalistes, animateurs et techniciens de la radio ont décidé d’arrêter toutes les activités jusqu’à la régularisation de leur situation. Présent sur les lieux, Mamady 2 Condé, journaliste et porte-parole des grévistes nous confie « Nous avons accepté de travailler sans contrats, avec des promesses de signature de contrats qui devrait avoir lieu au début de cette année. A ce jour, nous n’avons aucun contrat de travail qui nous lie à l’employeur ». Selon nos sources, à la place d’un salaire le personnel de cette radio reçoit en tout pour tout une prime mensuelle.
Contactée par notre reporter, la direction de la radio refuse tout commentaire sur ce débrayage.
Le cas du personnel de Tamata FM n’est pas isolé. De nombreux patrons de medias utilisent souvent les journalistes sans contrats. D’où l’impérieuse nécessité de mettre en place une organisation d’ordre syndical ou associatif capable d’imposer des règles et de protéger les employés du secteur de manière générale.
Boubacar Sidy BAH, pour Visionguinee.info
00224 628 32 85 65
&
Les commentaires sont fermés.