[dropcap]P[/dropcap]lusieurs chefs d’accusations pèsent sur le patron du conseil national des jeunes de l’Union des forces républicaines (UFR). Poursuivi pour participation délictueuse à un attroupement, usurpation de titre et fonction, signes et emblèmes, entrave à la libre circulation, Badra Koné a comparu ce lundi devant le tribunal de première instance de Mafanco.
Droit dans ses bottes, l’adjoint au maire de Matam a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés à la barre. ‘’Je ne reconnais pas les fais qui sont retenu contre moi. Le discours que j’ai tenu était pour dénoncer et apporter mon soutien aux leaders du FNDC qui ont été arbitrairement arrêtés’’, dit-il pour assurer sa défense.
‘’Dans mon discours, j’ai dit que l’intimidation ne marchera plus. Je n’ai pas insulté le président Alpha Condé. J’ai juste dit qu’il n’était au-dessus des lois’’, ajoute-t-il, serein, précisant que ‘’c’est plus de 20 pick-up de la gendarmerie et de la police qui a débarqué dans mon domicile familiale pour m’arrêter avec des gens qui étaient venus me rendre visite. Ils ont tout saccagé’’.
Badra Koné a assuré que son sort est déjà scellé, avant d’opter pour le silence, refusant ainsi de répondre aux questions du procureur.
Le parquet a requis une peine de 5 ans de prison contre le prévenu et une amende de 2 millions de francs guinéens.
Le verdict du procès a été renvoyé au mardi 22 octobre.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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