A la rencontre de Roger Loua, apprenant en mécanique générale à l’ERAM de Siguiri, qui a conçu une voiture
Roger Loua est apprenant en mécanique générale à l’Ecole régionale des arts et métier (ERAM) de Siguiri. Présent aux Olympiades des métiers de Guinée, il a présenté une voiture qu’il a conçue et suscite la curiosité des visiteurs dont certains n’hésitent pas à monter à bord pour une balade.
Son véhicule roule à base d’essence. Source de toutes les attractions, il fait l’objet de bien des convoitises depuis quelques jours à l’esplanade du palais du peuple.
Ce passionné de voitures depuis tout petit, roule à bord d’un engin qu’il a monté que ses propres main. ‘’Je suis très content de voir que mon produit attire l’attention des uns et des autres’’, soupire Roger qui affirme que ce véhicule est une ‘’grande fierté pour moi, ma famille et l’ensemble de mes encadreurs’’.
Il affirme que ‘’les jeunes guinéens ont du talent. Ils ont juste besoin d’accompagnement’’.
‘’Depuis mon plus jeune âge, l’idée m’est venue de relever le défi de fabriquer des voitures. Depuis tout petit, j’ai l’amour de la mécanique. Je fabriquais de petites voitures que j’assemblais à l’aide de boîtes de lait gloria. Je confectionnais différents formats pour m’amuser. Au fil du temps, avec l’âge, je me suis dit de tenter de concevoir une voiture que je vais conduire. C’est ainsi que Dieu m’a donné la chance de le faire’’, explique-t-il pour justifier la genèse de son idée.
Le jeune homme a pris plus trois ans pour concevoir sa voiture. ‘’C’est le côté financier qui retardait mon travail. Je n’avais pas de soutien alors que ma famille n’avait pas de moyens’’, acquiesce-t-il.
Alors qu’il poursuit ses études à l’ERAM à Siguiri, Roger sollicite des appuis pour parfaire son œuvre. ‘’Je demande aux bonnes volontés et plus particulièrement au président de la transition de m’accompagner dans le but d’améliorer ce travail et d’aller poursuivre ma formation pour développer ce métier dans le pays. Avec les moyens qu’il faut, je peux fabriquer d’autres versions plus améliorées. Déjà à Siguiri, j’ai un autre véhicule en cours de fabrication. Mais faute de moyens, je n’ai pas pu le terminer d’abord’’, souligne l’apprenant.
Il déclare être à la recherche d’opportunités pour aller se former aller à l’étranger afin de contribuer au développement de l’industrie d’automobile dans le pays qui l’a vu naitre et grandir.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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