La ministre du commerce, de l’industrie et des PME s’est soumise, ce vendredi 17 mars, à un exercice de questions et réponses face au conseillers nationaux. Lors de cette plénière, Louopou Lamah a annoncé la disponibilité des denrées et des mesures prises pour la maîtrise des prix sur le marché à l’approche du mois de Ramadan.

Initialement prévue à 15h, cette plénière relative à une série de questions orales et écrites avec la ministre du commerce, de l’industrie et des PME a accusé plus de deux heures de retard avant de démarrer. La ministère Louopou Lamah s’est prêtée à une série de 15 questions formulées par les conseillers nationaux.

A cet effet, Saran Traoré de la commission affaires économique et développement durable du CNT a soulevé des inquiétudes sur la persistance de la cherté des produits de première nécessité surtout à l’approche du mois de Ramadan, malgré le renoncement du gouvernement à certaines taxes, l’interdiction de l’exportation des denrées alimentaires pendant trois mois.

La ministre du commerce, de l’industrie et des PME, a rassuré qu’il n’y a aucun risque de rupture de denrées pendant au moins six mois en Guinée.

‘’La disponibilité des produits est vraiment une réalité. Nous avons déjà fait le tour des magasins et du port. Pour le riz, toutes qualités confondues, nous avons 277 887 tonnes métriques couvrant plus de six mois. Le sucre, nous sommes à 67 348 tonnes métriques couvrant  plus de trois mois, l’huile 217 202 tonnes métriques, couvrant plus de trois mois’’,  a détaillé Louopou Lamah.

‘’Le lait en poudre, 21 993 tonnes métriques couvrant plus quatre mois. Le poulet, 7 921 tonnes métriques couvrant plus de trois mois. Étant donné que la consommation mensuelle de ces denrées se présente comme suit : le riz 55 000 tonnes, l’huile 20 000 tonnes, le sucre 16 000 tonnes, le lait 10 000 tonnes, la farine 40 000 tonnes. Nous en avons tellement que nous exportons l’excédent de farine de blé dans les pays voisins’’, a-t-elle ajouté.

Pour ce qui est des mesures prises par son département pour la stabilité des prix sur le marché, la ministre du commerce a rappelé que ‘’nous avons créé le corps des agents assermentés pour surveiller le respect des prix qui sont convenus. Depuis la sortie de ces agents, les gens ont eu raison gardée, on ne fixe plus les prix en dehors des prix convenus en commun accord avec la Chambre de commerce et l’Union des consommateurs. Avant le 5 septembre, le sucre se négociait autour de 480 000 GNF. A ce jour, nous sommes à 360 000 GNF. L’huile qui était à plus de 400 000 GNF est passée à 325 000 GNF. Donc le gouvernement est en train de fournir des efforts pour sa population’’, a assuré la ministre Lamah.

Pour sa part, le président du Conseil national de la transition s’est montré satisfait du déroulement de cet exercice de questions et réponses auquel la ministre du commerce, de l’industrie et des PME a accepté de se soumettre aux conseillers nationaux.

‘’Cet exercice de questions-réponses vient à point nommé pour faire face à toutes les préoccupations soulevées afin qu’ensemble, on envisage les solutions idoines à l’éclosion d’un réseau dense de petites et moyennes entreprises dans les secteurs du commerce et de l’industrie, permettant de transformer notre production locale, renforcer et élargir la valeur ajoutée pouvant augmenter les revenus et la capacité d’épargne des populations guinéennes. Le pays s’engagerait ainsi dans la voie de l’émergence et de la prospérité’’, a indiqué Dansa Kourouma.

‘’C’est le lieu de féliciter Madame la Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises et l’ensemble des cadres de son département, d’avoir accepté de se prêter à cet exercice de questions-réponses’’, a conclu le président du CNT.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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