A notre Idi Amin “National” conteur de fables, le silence serait mieux pour lui ! (Par Sékou Koundouno)
“Arrêtez d’être derrière vos petits téléphones pour verser votre venin de haine ethnique et politique…”, cette phrase est du savant historien, Général trop cultivé à la retraite, Idi Amin Camara. Lui qui a vendu la peur aux Guinéens et qui s’est illustré en grand défenseur de la cause ethnique à travers ses discours et actes qui font l’apologie de l’autochtone à celui de l’indigène, tente de se donner une image fausse, édulcorer son personnage controversé comme dans un film fiction où, il veut à lui seul, se confondre dans tous les rôles.
Malheur à lui, le peuple n’est pas dupe et les souvenirs encore frais résistent à son pittoresque cinéma auquel il s’est livré ce samedi 8 juillet 2023 en présidant une cérémonie de remise de diplômes aux étudiants sortants de l’Université Nongo Conakry (UNC).
Est-ce besoin de rappeler au Général que la parole mange l’homme ? Que l’histoire c’est pour être contée ?
Puisqu’il est amnésique ou qu’il tente de se faire une virginité morale à travers ses morceaux de fables, il est important de rappeler pour la mémoire historique le passé trouble de ce fin manipulateur au parcours marqué de trahison, d’ingratitude, d’arrogance, de duplicité et d’hypocrisie.
1- À vrai dire, de qui se moque t-il, le Général Aboubacar Sidiki Camara ? Est-ce qu’il y a un intellectuel Guinéen plus que lui qui verse dans l’ethnostrategie ?
2- Où était-il quand le peuple se battait contre le troisième mandat d’Alpha Condé ? N’était-il pas couché tranquillement à Cuba au moment où certains intellectuels trempaient leur plume dans un courage remarquable, pour prendre position ?
3- A-t-il oublié que depuis son retour en Guinée en septembre 2021, la transition a pris une autre tournure? On disait même que le loup est dans la bergerie !
Je me rappelle de deux discussions que nous avons eues avec lui, où à notre sortie avec l’actuel coordinateur national du FNDC, le camarade Foniké Menguè nous a interpellés que ce monsieur, en parlant bien du loup Idi Amin, fera échouer la conduite de la transition avec des analyses de suffisances teintées de haines ethniques.
4. Le légionnaire Guinéen Mamadi Doumbouya qui, dès les premières heures de sa prise de pouvoir, s’est engagé à tuer l’ethnie, a eu le malheur de mettre sur son chemin, le Général Aboubacar Sidiki Camara qui vit, respire et transpire ethnie.
Et d’ailleurs, il est la malheureuse boussole qui a orienté les premières nominations exclusivement ethniques aux importants et stratégiques postes au sein de l’armée, du gouvernement, du CNT, j’en passe… Des individus de petite moralité comme le général doivent se taire pour le bien de la République. La majorité des commandants de garnisons militaires du pays, de CMIS, d’escadrons mobiles, les directeurs généraux et centraux ne sont-ils pas nommés sur une base ethnique? suivez mon regard.
Les ministères des finances, du budget, de la défense, les affaires étrangères, le trésor public, la BCRG, les impôts, la douane ne sont-ils pas de la même ethnie ?
Voici l’intellectuel qui entraîne le légionnaire vers sa candidature aux prochaines élections présidentielles. C’est lui avec une équipe restreinte qui écrit la charte de la transition. C’est lui qui a formé le gouvernement et copté certains membres du CNT.
Je suis triste pour mon pays en crise de moralité où l’élite a déserté, des intellectuels en panne sèche.
Allons aux élections inclusives, crédibles, transparentes et apaisées, sous l’assistance technique internationale, pour qu’on retrouve un État normal.
Comment des gens par effraction peuvent prétendre s’octroyer une légitimité quelconque dans une nation en quête de démocratie et d’unité nationale ?
Dans un État-voyou sans repères, comment peut-on prétendre dire à l’intellectuel guinéen de venir dans les universités au moment où Doumbouya, Amara, Djiba et tant d’autres ont leurs enfants qui étudient à l’étranger avec le contribuable guinéen? Le ridicule ne tue pas, malheureusement ou heureusement ! Mais Idi Amin doit apprendre à se taire car, la tolérance des citoyens guinéens a des limites !
Sékou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC