A propos des étrangers dont fait allusion Elhadj Sékhouna : ‘’il parle des chinois ou des libanais’’
[dropcap][/dropcap]Elhadj Sékhouna Soumah s’est retrouvé au cœur d’une nouvelle polémique après avoir interdit, le 1er décembre à Tanènè dans la préfecture de Dubreka, la vente de parcelles de terres à des étrangers.
Le coordinateur des Fulbhès et Haali pular relativise la sortie médiatique du chef coutumier de la Basse Côte. ‘’Elhadj Sékhouna Soumah a parlé des étrangers. Moi, j’estime qu’il parle des chinois qui sont à Boké et à Boffa ou des libanais qui ont acheté des terrains par-ci, par-là. Il s’agit de ceux-là’’, déclare-t-il.
Il précise qu’il n’a rien contre l’ancien président de la Commune rurale de développement de Tanènè.‘’Il est venu me voir, nous avons signé un pacte. Il a dit qu’il est mon adjoint. Chaque fois qu’il y a un décès ou un évènement important, nous nous rendons sur les lieux. Mais il y a longtemps que le gouvernement nous a divisés’’, regrette le doyen de la coordination des Fulbhès et Haali pular.
‘’Les trois [autres coordinations] sont autour du gouvernement. Nous, nous sommes rejetés. Pour quelle raison ?’’, cherche à savoir Elhadj Saikou Yaya Barry qui assure que la coordination Fulbhès et Haali pular dont il dirige n’est pas politisée.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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