En conférence de presse mercredi dernier pour mettre en lumière des innovations opérées par son département, Alpha Bacar Barry a été amené à évoquer la situation difficile que traversent les boursiers guinéens à l’étranger. 

‘’Sur la question des boursiers qui sont en Russie et au Maroc, on peut constater des difficultés en termes budgétaires, mais je pense que ce n’est pas la fin du monde. Ce sont des choses qui se règlent au fur et à mesure’’, a déclaré Alpha Bacar Barry.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation fait remarquer que ‘’nous avons connu des difficultés bien plus graves avant’’.

‘’On a d’ailleurs revalorisé les bourses des étudiants guinéens qui sont à l’étranger. C’est un processus d’amélioration continu. Maintenant, on va payer sur carte. Par exemple, on va payer les gens à partir d’une carte visa à travers un opérateur local’’, explique-t-il.

Le patron du département en charge de l’Enseignement supérieur rappelle qu’avant, ‘’il fallait envoyer une mallette dans les ambassades, compter les gens. Ils signent et on les paye’’.

‘’Il y avait des boursiers guinéens à l’étranger qui faisaient 10 ans comme boursiers et qui empêchaient les autres de venir étudier. Il y a des boursiers qu’on ne connaissait même pas’’, ajoute-t-il.

Le ministre Barry conclut en rassurant ‘’qu’il y a eu un travail extraordinaire du Service national des bourses extérieures pour identifier, biométriser et maîtriser les effectifs. Maintenant, c’est le processus de paiement des bourses qu’il faut améliorer’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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