Bon nombre sont ces jeunes élèves, étudiants, cadres qui sont dans des centres de formation en informatique à la quête du savoir faire. Cet outil de travail est devenu incontournable face à l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Etant en manque cruel d’électricité ces pauvres apprenants sont souvent confrontés à d’énormes difficultés de travail ; car si ces centres de formation et de prestation ne manquent pas, rare sont ceux- là qui fonctionnent normalement à cause du manque d’électricité dans la capitale y compris à l’intérieur du pays.
Les quelques rares centres qui ouvrent leurs portes factures aux apprenants des prix exorbitants car selon eux, l’alimentation des centres de formation en électricité nécessite beaucoup de dépenses ; du groupe électrogène à sa consommation journalière sans oublier la maintenance et le prix du litre d’essence ou du gazoïl à la pompe reste à désirer.
Ce pendant, ces quelques rares qui y parviennent à surmonter vents et marrées pour acquérir de tels formations se voient automatiquement intégré dans l’un ou l’autre département qui en avait tant besoins.
Mr Sylla Aboubacar est Responsable technique et maintenance d’une entreprise de la place : « Moi je trouve cette situation vraiment pitoyable, notre pays est confronté à un sérieux problème de formation en informatique, infographie, maintenance, anglais, …moi j’ai débuté ma formation ici, mais comme sa n’allait pas j’ai décidé d’aller au Ghana. Après quatre (4) années de formation mon retour à été vraiment salutaire car il à fallut juste que je présente mon diplôme, automatiquement j’ai été retenu. Par compte des milliers de jeunes talents diplômés sont là mais les moyens ne leurs permettent pas à de faire comme moi… »
Ce témoignage est presqu’avérer chez la plupart des responsables techniques et maintenances dans notre pays dixit : Mme Bah Kadiatou qui nous demande d’approfondir beaucoup plus cette enquête nous trouverons autre que sa ; car selon elle, même ceux qui parviennent à être former ici ne répondent pas le plus souvent à l’attente.
Ces domaines de formations sont larges et varier mais qui sont laisser pour compte.
Combien de jeunes sortent-ils de nos institutions d’enseignements supérieurs chaque année?
Combien décrochent – t’ils leurs premiers emplois à la fin de leurs formations ?
Toutes ces interrogations méritent d’être étudier et analyser cas par cas, instaurer une stratégie permettant à ces jeunes de faire face aux réalités de l’heure, être à la hauteur de l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication gage de tout développement socio-économique d’une nation.
De l’informatique pratique à la l’infographie, tout ces domaines demandent une main d’œuvre qualifier, compétente et compétitive tant sur le plan national, régional ou international ce qui nécessite des interrogations à savoir à l’absence d’une formation adéquate, comment concurrencer des frères qui l’ont déjà acquière?
Car l’on à même tendance à se poser la question de s’avoir est ce la formation acquière par ces milliers de jeunes dans ces institutions d’enseignement supérieur est t’elle adéquate aux besoins du marché d’emploi ?
Donc, les autorités doivent prendre des précautions pour permettre à la nouvelle génération d’être à la hauteur de l’évolution planétaire pour ne pas être seulement des mauvais consommateurs de produits finis ; car une nation n’est peut être autre que l’image de ces cadres.
Boubacar Sidy BAH
Visionguinee.info