L’Office national de contrôle qualité a annoncé en grandes pompes la découverte d’un site de reconditionnement de riz impropre à la consommation à Bentourayah, dans la commune de Manéah, préfecture de Coyah. Une semaine après, des interrogations continuent à se faire sentir.

Sur les lieux, le directeur général de l’Office national de contrôle qualité (ONCQ), Mohamed Kadiatou Sylla affirmait avoir découvert des ‘’sacs de riz qui sont orientés vers la consommation animale qui sont reconditionnés, des sacs de riz de mauvais état, du riz pourri reconditionné et mis à la disposition de la population ».

Une découverte rendue possible grâce aux enquêtes que ses équipes ont menées. Sans préciser la marque de riz incriminé, encore moins l’identité de l’importateur, l’Office en charge du contrôle de qualité déclare avoir mis la main sur environ 10 mille sacs de riz pourri dans cette ferme, située dans la commune de Manéah.

D’après des informations obtenues par notre rédaction, il s’agit au total de 13.154 sacs de riz blanc pakistanais 25% brisures appartenant à la société ICC SARL. Cette quantité avait été préalablement stockée dans un entrepôt à Matam.

Une semaine après cette découverte, des interrogations persistent et le silence des autorités est loin de rassurer les consommateurs. Lors de la saisie, il a été constaté qu’une partie de riz pourri était reconditionnée dans des sacs avec des marques appartenant à d’autres importateurs de cette denrée alimentaire très prisée.

Dans notre quête de vérité, nous avons contacté l’ONCQ pour vérifier l’identité du propriétaire du riz avarié. La réponse ? ‘’Il s’agit d’informations hautement confidentielles pour l’instant’’, nous balance-t-on.

Nos multiples tentatives d’entrer en contact avec le directeur général de l’ONCQ sont restées vaines pour le moment.