[dropcap]L’[/dropcap]ancien président de la délégation spéciale de Kindia, Abdoulaye Bah, qui s’obstine à se considérer comme le seul et unique maire de cité des agrumes, était à Conakry. Abdoulaye Bah a marqué son soutien total au chef de file de l’opposition qui dit avoir échappé à une tentative d’assassinat le mardi 23 octobre dernier.
Il assure qu’il croit au triomphe de la vérité et l’a dit aux partisans de Cellou Dalein Diallo. ‘’La vérité a toujours triomphé sur le mensonge. L’apartheid est en un exemple. C’était un système criminel, une institution politique armée. Mais la vérité par triompher’’, indique M. Bah.
‘’Dalein est le Mandela de la Guinée. La lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis a été ardue, mais le droit a triomphé. Obama, noir, a été président’’, avance-t-il avant de lancer un appel à la résistance.
L’ex président de la délégation spéciale de Kindia se dit convaincu que ‘’l’UFDG a à faire à des criminels, mais nous devons résister pour ne pas qu’ils nous détruisent’’. Pour Abdoulaye Bah, l’actuelle principale formation d’opposition est la ‘’seule alternative face à la machine de dictature qu’on veut instaurer en Guinée’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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Sauf que Mandela avait l’ANC derrière lui, et que cette dernière avait très tôt intégré le fait que la lutte armée ne pouvait pas être évitée et ce, malgré la disproportion de ses forces face à la puissance militaro-policière du Systême d’Apartheid.
La lutte de l’ANC et de Mandela s’est aussi joué essentiellement sur les terrains médiatique et diplomatique sur fond de lobbying politique et culturel efficace et dynamique.
Enfin, Mandela avait personnellement sacrifié sa vie familiale et sa carrière professionnelle, sans jamais céder aux pièges de la tentation matérielle entre autres, que les stratages sud-africains blancs n’ont jamais céssé de lui tendre, tout au long de ses longues années de détention politique.
Le courage et l’enthousiasme politique du jeune élu UFDGiste de Kindia sont certes admirables, mais je crois que la Guinée s’emporterait déjà bien si son CFO avait le tiers de la vision politique qui était celle de Mandela dans les mêmes circonstances, bien entendu.