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Abdoulaye Bah de l’UFDG : ‘’si le colonel Doumbouya veut rentrer dans l’histoire…’’

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L’ex-président de la délégation spéciale de Kindia dénonce un manque de volonté politique du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) pour conduire cette transition à terme. Abdoulaye Bah estime que la priorité d’un gouvernement de transition est de gérer l’administration et organiser des élections libres et transparentes. 

‘’On juge les gens en fonction de ce qu’ils disent. Le colonel Doumbouya et son équipe ont parlé. Le monde entier les a écoutés et on les a supportés. Le 2 octobre dernier, j’étais dans la rue. C’était vraiment la renaissance guinéenne. Les gens étaient heureux et fiers d’être guinéens parce qu’on sortait d’une situation extrêmement humiliante’’, indique Abdoulaye Bah.

Il rappelle qu’après le putsch du 5 septembre, le colonel Mamadi Doumbouya a reçu les acteurs de la classe politique au palais du peuple et leur a demandé de lui soumettre des ‘’mémorandums avec des propositions concrètes d’envergure nationale’’.

‘’Le 24 septembre, l’ANAD avait proposé 15 mois. Parce qu’une transition gère trois fonctions fondamentales : Assurer la sécurité publique nationale afin que le pays soit en paix, les frontières et la population sécurisées ; assurer les affaires courantes administratives afin que l’administration fonctionne. Puisqu’on est en démocratie, la transition finit toujours par l’organisation d’élection politique’’, explique le chargé de l’animation et de marketing politique de l’UFDG.

A l’UFDG, à l’en croire, ‘’nous avons estimé qu’en 15 mois, on peut gérer, la sécurité, l’administration et in fine organiser des élections. Depuis combien d’années nous tournons en rond ? Le Sénégal et le Ghana sont déjà partis et nous continuons à végéter’’.

‘’Si le colonel Doumbouya veut rentrer dans l’histoire de la Guinée, il n’a qu’à gérer l’administration, la sécurité et organiser les élections pour meubler les fonctions politiques. Sept mois se sont écoulés depuis le coup d’Etat, on n’a rien vu. Il faut qu’on évite les manœuvres dilatoires’’, recommande Abdoulaye Bah.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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