[dropcap]P[/dropcap]oursuivis pour actes de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics, le coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) et ses coaccusés retournent en prison. Le verdit de leur procès sera rendu le mardi 22 octobre prochain.
‘’Nous sortons de cette audience ragaillardis pour avoir défendu le droit et les opprimés. La défense a suivi les réquisitions du procureur de la République qui n’a pas pu faire asseoir l’accusation. Il s’est simplement contenté de requérir 5 ans d’emprisonnement contre des innocents’’, a indiqué à la presse Maitre Salifou Béavogui du collectif des avocats de la défense.
Au terme des réquisitions et des plaidoiries, l’avocat assure que ‘’la défense a démontré que dans cette affaire, il n’y a pas eu de manœuvres et d’actes de nature à troubler la sécurité et de l’ordre public’’. Il a tenu à rappeler que ‘’le droit à la résistance à l’oppresseur est constitutionnel. La liberté d’expression est constitutionnelle’’.
‘’Les membres du FNDC ont choisi de défendre la constitution contre toute velléité de modification. Lorsqu’on s’engage à défendre la constitution, on ne peut pas être pourchassés, persécutés, traqués, emprisonnés, jugés, voire condamnés’’, a affirmé Maitre Béa.
‘’Sur les fondements de l’article 544 du code de procédure pénale, nous avons démontré que nos clients n’ont posé aucun acte qui pouvait troubler l’ordre public. En appelant à des manifestations pacifiques, nos clients n’ont fait qu’exercer que leur droit constitutionnel’’, a-t-il mentionné
En attendant d’être fixés sur leur sort le mardi prochain, les prévenus ont été ramenés en prison.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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