Abdourahmane Baldé du FONIJ défend le CNRD : ‘’le colonel Doumbouya et ses compagnons sont en train de bâtir le pays’’
De retour des Etats-Unis, le directeur général du Fonds national pour l’insertion des jeunes (FONIJ) a animé, ce mardi 20 juin, une conférence de presse à Conakry. A cette occasion, Abdourahamane Baldé a fait le compte-rendu de son séjour au pays de l’Oncle Sam, avant d’indiquer que le colonel Mamadi Doumbouya et le CNRD sont en train de faire des efforts considérables pour construire notre pays.
Le directeur général du FONIJ affirme que sa direction a réussi à conclure une convention de partenariat avec l’antenne new yorkaise de la Communauté guinéenne aux Etats-Unis (GUICA NY), relative à la mobilisation des fonds et le financement en faveur de projets juvéniles.
Abdourahmane Baldé a saisi la balle au bond pour lancer des piques aux détracteurs du CNRD. ‘’Récemment, un guinéen a fait l’autopsie de la gouvernance du CNRD, un guinéen en qui nous avons cru à un moment donné qui, par sa liberté de parole. Il a pris l’engagement de dire par sa plume et sa voix ce qu’il pense. On ne doit pas voir que ce qui est mauvais’’, a-t-il indiqué.
‘’Il n’est pas opportun et profitable pour un guinéen de faire le marketing négatif de notre nation, de se plaire dans le discours de la négation sur notre patrie’’, a-t-il ajouté, avant dire à qui veut l’entendre que la junte fait un travail remarquable depuis son arrivée au pouvoir.
‘’Avant le 5 septembre, il n’y avait pas de bonnes routes, la population était dans le noir. Aujourd’hui, vous pouvez quitter de Coyah à Kaloum, vous sentez une Guinée heureuse, éclairée (…). Aujourd’hui, les étudiants bénéficient de l’augmentation de leurs pécules. Avant le 5 septembre, on n’avait pas vécu cela. La sécurisation des bourses, on n’avait pas vécu cela. L’extension de l’aéroport Ahmed Sékou Touré, on n’avait pas vécu cela’’, a cité M. Baldé.
‘’Aujourd’hui, on nous parle de tracteurs à Kankan, à Labé, dans nos villages pour pouvoir moderniser l’agriculture et produire afin que nous puissions manger. Il y a de quoi se nourrir, se loger, se soigner (…). Ce qui intéresse les jeunes de Guinée, c’est le financement de leurs projets. Nous sommes d’accord avec la liberté d’expression, mais il n’y a pas que cela. Il y a le fait que les jeunes, qu’ils soient scolarisés ou non, ont besoin de manger, de se loger. Ils ont des projets et ont besoin de financement’’, a poursuivi le patron du FONIJ.
Le directeur général du Fonds National pour l’Insertion des Jeunes (FONIJ) estimé qu’il est important de se baser sur les questions de développement du pays au lieu de mettre l’accent que sur des questions politiques.
‘’Quand nos compatriotes viennent pour nous aider, on veut les mettre dans des histoires d’élections. A date, les 24 mois ne sont pas finis. Pourquoi veut-on faire de la rhétorique, un discours lié aux dates alors que le colonel et ses compagnons sont en train de bâtir le pays (…). Il ne faut pas manipuler éternellement les jeunes. Soit on les finance ou on les laisse en paix dans les quartiers, qu’on les laisse avec l’Etat guinéen qui est en train de prendre ses responsabilités vis-à -vis d’eux’’, a lâché Abdourahmane Diallo.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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