Depuis quelques jours, le Conseil National de la Transition précède à la vulgarisation de l’avant-projet de la constitution à l’intérieur du pays. Sur la mobilisation des élèves et encadreurs pendant les heures de cours au profit de cette campagne, Aboubacar Soumah du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) donne sa position.

La vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution entamée par le Conseil national de la transition (CNT) interpelle des acteurs de l’enseignement. Des élèves et encadreurs sont mobilisés pendant les heures de cours pour accueillir les émissaires du parlement transitoire. Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a été amené à se prononcer sur le sujet.

“Je ne peux pas dire que ce n’est pas bon ou c’est bon. Parce que c’est une décision des autorités administratives. S’ils ont mobilisé les élèves, c’est e qu’ils ont estimé que les élèves ont leurs mots à dire aussi par rapport à l’avant-projet de la nouvelle constitution », confie Aboubacar Soumah à VisionGuinee.

“Nous-mêmes, nous sommes concernés ; nous avons assisté au débat, on a demandé notre participation dans la vulgarisation en tant qu’acteur social, partenaire social et en tant qu’acteur de la société civile guinéenne. Le syndicat qui fait partie de la société civile. On est obligés aussi de s’occuper du droit qui est aussi de venir vers nos mandants, de respecter le contenu de cet avant-projet de constitution’’, ajoute-t-il.

Ce leader syndical assure que l’ensemble des guinéens devraient être concernés par le contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution proposé par le CNT.

‘’On ne peut pas être indifférents par rapport à certaines choses, parce que c’est l’avenir du pays. Il faut que tout le monde s’intéresse à quelque niveau que ce soit pour avoir vraiment une constitution qui pourrait nous sortir de l’ordinaire’’, estime M. Soumah.

“On peut condamner le fait de sortir les enfants parce qu’ils ont un programme annuel, mais comme c’est éphémère, mais important. Nous, on ne peut pas dire le contraire. Ça, c’est ça c’est mon avis personnel, ce n’est pas une décision du bureau. Le projet de constitution nous concerne tous”, ajoute-t-il.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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