[dropcap]D[/dropcap]ans une correspondance adressée au gouvernement, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a exigé des propositions concrètes sur le salaire de base de 8 millions de francs guinéens pour chaque enseignant et l’intégration des contractuels à la fonction publique.

Le secrétaire général du SLECG annonce que si rien n’est fait jusqu’au 5 janvier, le secteur de l’éducation risque d’être perturbé.

‘’Nous avons adressé une correspondance au gouvernement, on attend la suite de cette correspondance. Si rien n’est fait jusqu’au 5 janvier, nous prendrons les dispositions qui s’imposent conformément à la loi’’, a déclaré Aboubacar Soumah dans un entretien à VisionGuinee.

‘’Nous demandons au gouvernement de nous faire des propositions concrètes sur le salaire de 8millions GNF que nous avons réclamé et l’intégration à la Fonction publique des contractuels qui ont fait preuve de compétences dans les salles de classe. Ce sont nos deux points de revendication’’, a-t-il précisé.

Plus que jamais déterminé à obtenir gain de cause, Aboubacar Soumah affirme que la balle est dans le camp du pouvoir en place. ‘’Si le gouvernement ne fait rien d’ici le 5 janvier, nous prendrons la décision qui s’impose, parce qu’on aurait compris que le gouvernement est dans un refus catégorique de satisfaire nos requêtes’’, a prévenu le syndicaliste.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info