[dropcap]L[/dropcap]e secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a réaffirmé samedi sa détermination à maintenir le mot d’ordre de grève jusqu’à ce que le gouvernement accepte de valoriser le salaire indiciaire des professionnels de l’éducation et engager les contractuels à la fonction publique.

Aboubacar Soumah a invité les grévistes à resserrer les rangs et à continuer la lutter pour éviter  dans la misère après leur retraite.

Selon le patron du SLECG, ‘’50% de ceux qui sont à la Fonction publique ont changé leur date de naissance, parce que dès tu pars ta retraite, c’est pour mourir’’.

‘’Nous, enseignants, refusons d’être divisés. Nous sommes une seule famille. Nous  partageons la même souffrance. Nous ne vivons que de notre salaire. C’est pourquoi, on se bat pour améliorer notre salaire afin qu’il soit consistant’’, a-t-il indiqué.

Pour le moment, a précisé le syndicaliste, ‘’nous n’avons pas besoin de primes. Nous  avons besoin d’un salaire indiciaire qui nous permettra de vivre après notre retraite’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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