[dropcap]L[/dropcap]e ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation n’a pu retenir ses larmes récemment quand il lui a été demandé de parler des enseignants guinéens. Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) indique à Amadou Bano Barry que se mettre à pleurer ne changera pas la situation des professionnels de l’éducation.
Aboubacar Soumah estime que le ministre Bano Barry fait partie des personnes qui ont saboté la grève des enseignants l’année dernière.
‘’Le ministre Bano Barry n’est pas un bon technicien. On pensait que sa venue à la tête du département de l’Education nationale allait changer quelque chose, mais on s’est trompés. Il ne maitrise rien. Il y a beaucoup d’anomalies qu’il n’a pas corrigées. Nous, syndicalistes, on lui a toujours dit la vérité. Mais il nous prend pour ses ennemis’’, explique-t-il en langue locale soussou.
Et de poursuivre : ‘’Je l’ai vu récemment en train de pleurer, ça ne sert à rien de pleurer. Les larmes qu’il a coulées ne sont rien d’autre que des larmes de regrets. Je crois qu’il pensait à tout le mal qu’il a fait aux enseignants guinéens. C’est sa conscience qui l’a frappé’’.
Aboubacar Soumah estime que si les enseignants n’ont pas obtenu un salaire de 8 millions de francs guinéens comme salaire de base, la faute incombe au ministre Bano Barry.
‘’C’est lui qui a dit au gouvernement de faire le recensement des enseignants. Il nous a fait croire qu’après l’assainissement du fichier, on allait avoir plus de 8 millions GNF comme salaire de base. Au dernier moment, il a tout chamboulé. Donc, c’est lui qui a saboté nos revendication salariale’’, persiste et signe le syndicaliste.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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La politique c’est l’art de dribbler l’adversaire et atteindre son objectif principal comme au football.
Il faut être stratégique et vigilant en négociations.