Aboubacar Soumah favorable à la réduction du nombre de partis : ‘’le multipartisme a engendré un fléau…’’
L’idée de réduire le nombre de partis politiques continue de faire son chemin. Le président de Guinée pour le développement et l’équilibre (GDE) estime que le multipartisme intégral est la cause de l’ethnicisation du débat politique dans notre pays. Aboubacar Soumah préconise la création de trois courants politiques auxquels les partis politiques devront adhérer.
‘’Au lieu de chercher à créér de nouvelles entités politiques pendant que d’anciennes existent, pourquoi ne pas dissoudre les premières ? Si le CNRD l’avait fait à l’image à la dissolution de l’assemblée nationale, du gouvernement et autres institutions, est-ce que les gens auraient cherché à créer des partis politiques ?’’, se demande-t-il.
Et de poursuivre : ‘’Je pensais que le CNRD était de bonne foi vu leur première démarche. S’il était venus se battre pour le pays, pour refonder comme ils l’ont dit, on aurait commencé par ça. Parce qu’on le dise ou pas, le multipartisme a engendré un fléau. Il faut gérer cela avec intelligence pour éviter l’implosion du pays. Quel est ce fléau ? C’est l’ethnicisation à outrance de l’espace politique. Il faut trouver des solutions à ce problème’’.
Le president du parti GDE affirme qu’en 1990, ‘’le président Lansana Conté avait proposé deux partis politiques. De 1990 à maintenant, nous sommes dans le multipartisme intégral, il y a des bussinemenn politiques et de véritables hommes politiques. Maintenant, si tu veux procéder au bi-partisme ou tri-partisme politique, ça risque d’être difficile’’.
‘’Je suis d’accord avec le MATD qu’il faut maintenir le multipartisme intégral, mais encadré. Il faudrait qu’il y ait des courants politiques dont les libéraux, les socialistes et les centristes. Chacun de ces partis politiques doit adhérer à un courant politique. Aux États-Unis, il y a de multitudes de partis politiques, mais deux courants qui dominent : les républicains et les démocrates’’, fait remarquer l’ancien député de l’UFDG.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info