[dropcap]S[/dropcap]ous l’égide des ministres Tibou Kamara, Cheick Taliby Sylla, le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana, des négociations ont été entamées ce mercredi 28 février au Palais du peuple avec une délégation du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) conduite par Aboubacar Soumah.
Ces négociations interviennent au lendemain de la rencontre à Sékhoutouréyah entre le président de la République et des représentants du SLECG, qui ont déclenché une grève depuis le lundi 12 février.
Ils réclament la levée de la suspension du salaire d’Aboubacar Soumah, le paiement intégral des 40% avec effet rétroactif de la valeur monétaire du point d’indice à 1030 ainsi que la fixation du salaire de base à huit (8) millions de francs guinéens pour tous les enseignants.
Le premier point de revendication a été satisfait à l’issue de négociations. Les syndicalistes ont obtenu la levée de la suspension du salaire du secrétaire général de l’aile dure du SLECG.
Sur le second point, les lignes n’ont point bougé. Aboubacar Soumah et Cie estiment les 40% de la valeur monétaire du point d’indice à 1030 sont non négociables. ‘’Les 40% sont non négociables. Si vous voulez que les cours reprennent, nous vous demandons qu’ils soient payés immédiatement’’, a-t-il déclaré en substance, avant de rappeler : ‘’Jusqu’en 2014, nous n’avons pas revendiqué. On nous a dit qu’il faut attendre qu’on obtienne le PPTE. On nous a promis qu’on allait nous donner un salaire consistant’’.
Il fait remarquer que pendant qu’il est demandé aux enseignants de serrer la ceinture, des ‘’membres du gouvernement continuent de vivre dans l’opulence. On ne cherche pas à diminuer le train de vie des ministres qui roulent dans des véhicules qui coutent entre 400 à 500 millions de francs guinéens. Cela peut payer combien d’enseignants ?’’
‘’Nous voulons que les 40% soient payés avec effet rétroactif. A défaut, la grève ne sera pas suspendue. Nous continuerons la grève tant que cela n’est pas fait, on continuera la grève’’, a prévenu M. Soumah qui se dit ouvert aux négociations sur la revendication point concernant le salaire de base d’un enseignant à ‘’8 millions de francs guinéens’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Mon pays est une démocratie de pagaille.
Les ministres vivent Super et roulent dans grosses voitures et fréquentent les hôtels de luxe .Les dépenses d un ministre par mois peuvent payer les enseignants de toute une préfecture .Quelle honte! Arrêtez de foutre le pays des misérables dans mer de.
Niet! Tu es l’homme fort du pays, ne cède pas. La fermeté est une valeur.
Des ténèbres on aperçoit une lumière : c’est ce que me rappelle mr Soumah qui tient face à des syndicalistes et fonctionnaires corrompus.
BRAVO
aboubacar soumah marche sur la tete , il pense que l Etat guineen est capable de payer par mois 8 millions par enseignants , c est impossible
Coup de tonneur évitons le soulèvement populaire si la grève va jusqu’a 2 mois sa va mal tournée arretons de mentir aux enseignants