[dropcap]A[/dropcap] l’appel d’Alpha Condé à l’observation d’une trêve sociale pour éviter des crises devenues récurrentes et cycliques, le syndicaliste Aboubacar Soumah a répondu que ‘’la trêve sociale ne se demande pas en pleine crise’’.

L’homme fort du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) affirme qu’une trêve sociale n’est envisageable qu’après une issue heureuse à la crise actuelle dans le secteur de l’éducation.

‘’M. Aboubacar Soumah n’a pas rejeté l’idée d’une trêve sociale. Il a seulement réitéré leurs revendications légitimes qui sont les leurs et qui constituent aussi bien pour eux que pour nous-mêmes des préoccupations légitimes’’, a réagi le ministre d’Etat conseiller personnel du président de la République.

Tibou Kamara indique que les négociations, qui sont au point mort depuis lundi, ont contribué à créer les conditions du dialogue et de la confiance. ‘’Le chef de l’Etat en personne a reçu, M. Soumah et ses camarades pour écouter leur désidérata. Pour moi, c’est un acte de bonne volonté et une ouverture vers une solution’’, a-t-il ajouté.

Le conseiller du chef de l’Etat rappelle que la décision suspendant le salaire du syndicaliste Aboubacar Soumah a été levée. ‘’Il a été rétabli dans ses droits même si cela ne parait pas une avancée pour mettre fin à la grève. Quoi qu’on puisse dire, c’est l’un des points de négociations qui aura été a été satisfait’’, a conclu l’ancien journaliste.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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