[dropcap]L[/dropcap]e secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) s’est adressé aux environs de 21h à des grévistes réunis au palais du peuple. Aboubacar Soumah dit ne pas comprendre pourquoi la signature de l’accord va de report en report.

‘’Je vous remercie pour votre patience. Nous allons prendre ce mal comme sacrifice. Nous nous sommes inscrits dans une dynamique de combat pour l’amélioration de nos conditions de vie et de travail’’, a indiqué le syndicaliste à une foule d’enseignants.

Il dit ne pas comprendre l’attitude du gouvernement qui, depuis 72 heures, était disposé à signer le protocole d’accord autour duquel ‘’nous nous sommes entendus. Aujourd’hui, nous nous posons la question de savoir pourquoi chaque jour, ce même gouvernement remet à demain la signature dudit accord’’.

Depuis 12h, a déploré Aboubacar Soumah, ‘’on nous informe que la commission dirigée par l’USTG était au ministère du budget pour un calcul de simulation. On nous a par la suite informés qu’il faut passer à la saisie et la multiplication, puis présenter le document au Premier ministre’’.

Comme si cela ne suffisait pas. ‘’Vers 18h, on nous apprend qu’il faut rencontrer le président de la République. Des ministres sont à l’instant à la présidence de la République. Pourtant, on avait dit que si jusqu’à 21h, la délégation gouvernementale ne se présente pas au palais du peuple, nous ferons une déclaration’’.

Les enseignants grévistes continuent de prendre leur mal en patience au palais du peuple, tout en espérant l’arrivée de la délégation gouvernementale pour parapher l’accord de sortie de crise.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info