[dropcap]E[/dropcap]xclu du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah ne s’avoue pas vaincu. Il projette d’organiser un congrès le vendredi 26 janvier prochain pour renouveler l’instance dirigeante de cette structure syndicale.

‘’Quand le congrès va se tenir le 26 janvier, on va mettre en place un nouveau bureau exécutif national du SLECG qui appartient aux enseignants et non à des individus. Ce bureau va être le porte-parole de tous les enseignants auprès du gouvernement’’, a dit celui qui a conduit la grève qui a duré plus de trois semaines fin 2017.

Il estime que ceux qui l’ont exclu du SLECG sont récusés par la base. ‘’Ils ne sont plus reconnus par la base. La légitimité prime sur la légalité. Leur mandat est déjà terminé. Ils n’ont plus la voix au chapitre’’, souligne M. Soumah.

En conséquence, tranche-t-il, ‘’toute décision qu’ils prennent reste nulle et de nul effet’’. Et quid de lui ? ‘’Moi, je me sens fort du soutien de la base. Tous les enseignants, de Conakry à Yomou, m’écoutent et ont confiance en moi. Ils me disent de poursuivre notre combat’’, rapporte l’homme accusé de rebelle par le pouvoir.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info