[dropcap]C[/dropcap]e samedi 8 décembre, Aboubacar Soumah, le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a déclaré qu’il est hors de question de lever le mot d’ordre de grève en cours dans le secteur de l’éducation.

Le principal meneur de la grève déclare que le Premier ministre dit être disposé à ouvrir les négociations avec le SLECG et les autres syndicats de l’éducation, à condition que le mot d’ordre de grève soit suspendu.

‘’Nous étions hier en conclave avec le gouverneur de la Banque centrale de République de Guinée, Louncény Nabé. II nous a dit que le gouvernement est prêt à bonifier nos primes de craie, de logement et d’éloignement’’, rapporte le syndicaliste

‘’Après son exposé, le secrétaire général de l’USTG, camarade Abdoulaye Sow lui a dit que nous sommes prêts à négocier avec le gouvernement, mais nous ne sommes pas prêts à suspendre la grève’’, ajoute Aboubacar Soumah, qui de son côté a rappelé au patron de la BCRG que le SLECG est la seule structure syndicale signataire du protocole d’accord du 13 mars 2018.

‘’Dans ce protocole, il était prévu d’ouvrir d’un couloir de négociations autour des 8 millions de francs guinéens du 2 au 25 mai. Nous n’avons pas parlé de primes, d’indemnités. Nous avons parlé de 8 millions GNF comme salaire de base pour tous les enseignants. Il est hors de question de suspendre la grève. Ce que nous attendons du gouvernement, c’est une proposition concrète’’, répond-il aux émissaires du gouvernement.

‘’S’ils veulent négocier, c’est uniquement avec le SLECG’’, tranche-t-il, assurant qu’il veut à tout prix éviter au système éducatif guinéenne  une année blanche.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info