[dropcap]D[/dropcap]es enseignants qui avaient décidé de reprendre les cours dans les écoles se sont invités, ce lundi 7 janvier, au siège du SLECG où ils ont été pris à partie par des grévistes hostiles à leur présence sur les lieux.
Il aura fallu l’intervention du secrétaire général du SLECG pour calmer les esprits. ‘’Chers enseignants, soyons calmes et sereins. Nos camarades qui donnaient des cours, mais qui ont décidé de se retrouver avec nous, laissez les tranquille, ne les attaquez pas. S’ils ont décidé de rejoindre nos rangs, laissez-les’’, a ordonné Aboubacar Soumah, le meneur de la grève.
Selon Mohamed Bangoura, porte-parole du SLECG, un compromis a été obtenu dans la nuit du dimanche entre le gouvernement et le bureau exécutif du SLECG. Il est question ce lundi de rédiger un protocole d’accord devant aboutir à la suspension de la grève.
Le gouvernement, par la voix de Tibou Kamara, propose le dégel du salaire des enseignants grévistes, la mise en place d’une commission de réforme du système éducatif guinéen. ‘’Il sera question de faire le recensement biométrique des enseignants. Au sortir de ce recensement, les ressources qui seront obtenues pourraient être reversées sur le salaire de base des enseignants’’, précise Mohamed Bangoura, ajoutant que les enseignants mutés pour fait de grève seront rétablis dans leur droit.
Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info
Depuis l’arrestation de koumndian Keita secrétaire général du syndicat des enseignants dans le complot dit des enseignants en 1963, l’éducation nationale en guinée n’a plus retrouver son ascension. Ce gâchis de 50 ans doit être réparé progressivement c’est pas par l’augmentation de salaire, mais les infrastructures scolaires, les conditions de ville de l’enseignant et la formation. Les autres viendront après.