[dropcap]A[/dropcap]ux dires du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Ledrian, la volonté du président Alpha Condé de changer la constitution n’est pas obligatoirement partagée par les guinéens et les pays voisins.

A Paris où il est de passage, le porte-parole du gouvernement, Aboubacar Sylla, interrogé par RFI, a cru devoir répondre au chef de la diplomatie française.

Pour le ministre des Transports, ‘’en dehors du fait le problème de constitution relève exclusivement des guinéens, donc une affaire guinéo-guinéenne, je dirai que M. Yves Ledrian ne s’est pas prononcé de manière formelle contre le projet de nouvelle constitution’’.

Il affirme que le ministre des Affaires étrangères n’a fait que dire dans un ‘’langage très diplomatique qu’il parait qu’une partie de la politique ne serait pas en accord avec le projet. C’est un diagnostic tout à fait incorrect’’.

L’ancien porte-voix de l’opposition dit à qui à veut l’entende que l’idée d’organiser un référendum constitutionnel est née du fait qu’une “grande partie de la population guinéenne s’est exprimée dans des manifestations plus importantes que celles que vous voyez aujourd’hui de la part du FNDC’’.

De l’avis d’Aboubacar Sylla, ‘’la population, en grande majorité, est pour [la nouvelle constitution]. Pas toute heureuse, nous sommes en démocratie. Il n’y a pas d’unanimité en démocratie. Il y a beaucoup de guinéens qui se sont mobilisés, pas seulement à Conakry, à l’intérieur du pays en faveur de cette constitution’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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