Aboubacar Sylla déclare que la nouvelle constitution a permis ‘’la suppression de l’esclavage et du travail des enfants’’
[dropcap]L’[/dropcap]ancien porte-parole de l’opposition républicaine et actuel coordinateur nationale de la Coalition démocratique pour le changement dans la continuité (Codecc) s’est félicité de l’adoption d’une nouvelle constitution le 22 mars dernier.
Aboubacar Sylla a laissé entendre lundi que ‘’notre pays vient de sortir d’un processus de réforme constitutionnelle qui a abouti le 22 mars dernier à l’adoption par notre peuple souverain d’une nouvelle constitution fondatrice de la 4e République’’.
Ce processus, à l’en croire, a été dicté par les impératifs incontournables de renforcement de notre tissu démocratique et de notre vie nationale. L’adoption d’une nouvelle constitution, selon le porte-parole du gouvernement, a permis à la Guinée de corriger les ‘’nombreuses lacunes constitutionnelles qui avaient gangréné notre vie politique pendant près d’une décennie, maintenant la Guinée dans une situation exceptionnelle qui n’avait que trop duré’’.
Le dirigeant de l’Union des forces du changement affirme qu’en plus d’avoir réglé ‘’définitivement la question fondamentale de légitimité démocratique et de corriger les nombreuses et graves insuffisances constitutionnelles, la constitution du 14 avril dernier a renforcé le régime de régulation de notre dispositif institutionnelle et consolidé l’étendue et le nombre des libertés publiques et des droits fondamentaux consacrés’’.
L’ancien porte-parole de l’opposition républicaine assure que plusieurs progrès ont été opérés par le texte constitutionnel adopté le 22 mars, avant de citer entre autres : ‘’L’abolition de la peine de mort, l’abaissement de l’âge d’éligibilité à l’assemblée nationale, l’interdiction des mutilations génitales féminines, l’interdiction du travail des enfants, la redistribution des richesses nationales, la promotion de la parité homme-femme, le renforcement du pouvoir législatif, la suppression de l’esclavage, la suppression du travail des enfants’’.
Le ministre Aboubacar Sylla s’est réjoui des dispositions constitutionnelles prévoyant ‘’la création du fonds national de développement pour les jeunes, la protection des droits des personnes handicapées et défavorisées, la promotion de l’unité et de l’intégration africaine, la protection de l’environnement’’.
Au regard de ce qu’il qualifie d’avancées ‘’démocratiques notables intervenues’’ sous le magistère d’Alpha Condé, il dit à qui veut l’entendre que ‘’les espoirs d’un renouveau démocratique, de promotion des droits humains et de progrès socioéconomiques sont désormais permis pour la Guinée ainsi que pour son rayonnement sur la scène internationale’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Vous avez raison Aboubacar sylla. Il faut vraiment être de mauvaise foi pour be pas apprécier la nouvelle constitution avec le droits de lhomme qu’elle affirme. Vive la nouvelle Constitution