[dropcap]L[/dropcap]e porte-parole de l’opposition a rencontré mercredi le président de la République. Aboubacar Sylla déclare avoir interpellé le chef de l’Etat sur la situation politique du pays.
A en croire l’ancien ministre de la communication, la rencontre s’est passée de façon conviviale. “Je crois que la de crispation du climat politique que nous connaissons ces derniers temps est en train de continuer”, a-t-il confié à la presse au terme de l’audience.
Le porte-voix de l’opposition affirme que le chef de l’Etat lui a donné le temps de s’exprimer. “Nous avons parlé des questions d’actualité, notamment, des événements qui sont intervenus ces derniers temps depuis sa rencontre avec le chef de file de l’opposition”, rapporte-t-il, indiquant avoir attiré l’attention du président Condé sur les agissements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
“Nous avons parlé des problèmes des élections communales, évoqué le cas de la CENI qui vient de s’engager encore dans une situation de fait accompli qui consiste à ne toujours pas associer les partis politiques à des prises de décisions qui les concernent et qui sont donc relatives au processus électoral”, martèle Aboubacar Sylla.
Il assure avoir indiqué à Alpha Condé que l’opposition ne comprend toujours les raisons du retard de la réouverture du dialogue politique, précisant que les adversaires du régime de Conakry ont adressé un courrier au ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation. Courrier resté jusque-là sans suite.
“Dans ce courrier, nous avons spécifié clairement quel était le cadre de dialogue que nous souhaitons ainsi que l’ordre du jour que nous proposons. On n’a pas de réaction sur ces questions”, déplore l’ancien ministre de la communication.
L’opposant n’a pas occulté de signaler au président de la République que la CENI a fixé un nouveau chronogramme pour la tenue des élections communales. “Deux semaines après sa rencontre avec le chef de file de l’opposition qui a permis de faire sauter le préalable que nous avons mis, à savoir l’engagement du président de la République à faire respecter les décisions qui vont être éventuellement issues d’un accord politique interguinéen, nous voyons la CENI foncer sans tenir compte des avis”, a-t-il dit au chef de l’Etat.
Aboubacar Sylla estime qu’en face d’une telle situation, “on a un peu l’impression que le dialogue est rétabli pour permettre à la CENI de nous mettre devant des situations de fait accompli en ce qui concerne les questions électorales”.
En réponse, le président de la République a indiqué à son invité que l’institution en charge de l’organisation des élections ne l’avait informé avant d’appeler Bakary Fofana, le patron de la CENI pour discuter de questions électorales.
Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
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aboubacar sylla , franchément personne ne vous comprend en guinee. le mois passé , on vous a appellé au dialogue , et votre réponse a eté negative , , c est maintémant que vous vous posez la question pourquoi le dialogue n a pas commecé. vous voulez quel dialogue au jusre
le président alpha conde a une chance extraordinaire d avoir en face de lui des nains politiques.
Nous vous demandons la compréhension et du dialogue puis d’avoir pituer ce petit people a qui vous dirige actuellement ou qui vous prétend dirigé un jour.