[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la communication ne badine pas. Il compte maintenir la pression sur le gouvernement pour l’ouverture du procès sur le massacre du 28 septembre dans les plus brefs délais.

Aux yeux d’Aboubacar Sylla, depuis 8 ans, ‘’la Guinée est incapable, non pas parce que les magistrats n’ont pas de compétences, d’organiser ce procès’’. Selon lui, le ministre de la justice, Maitre Cheick Sako donne une nouvelle date chaque année.

‘’Alors qu’on s’attendait à un engagement ferme de sa part pour confirmer la date limite de décembre 2017 qu’il avait donnée, il est rentré encore dans des formules alambiquées   pour indiquer que d’ici la fin de l’année, on sera informés des préparatifs du procès’’, dénonce le porte-parole de l’opposition.

Comme pour dire que cet autre délai ne sera pas tenu, déduit-il avant de donner un ultimatum au gouvernement.

‘’Si d’ici la fin de cette année, ce procès ne s’ouvre pas, nous allons appeler toutes les organisations de défense des droits de l’homme et leur demander de sortir pour manifester dans la rue pour protester contre la lenteur inacceptable que connaissent l’instruction et l’ouverture du procès’’, a tenu à prévenu le dirigeant de l’Union des forces du changement (UFC).

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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