[dropcap]O[/dropcap]uvert jeudi dernier, le dialogue politique s’est poursuivi lundi au Palais du peuple sous l’égide du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le général Bouréma Condé.

‘’Cette  journée a été consacrée à la question imposée par l’opposition à savoir geler, comme pendant les dialogues passés, toute activité de la CENI jusqu’à ce que le dialogue ait une conclusion’’, a fait savoir le député Amadou Damaro Camara, qui fait office de porte-parole de la majorité présidentielle.

Pour ce faire, la CENI a été invitée à dérouler le programme de ses activités sur le terrain. ‘’Nous avons demandé à la CENI de nous dérouler ce qu’elle était en train de faire et [d’expliquer] surtout quelles seraient les conséquences d’un point de vue financier, logistique, opérationnel sur les élections’’, a poursuivi l’honorable Damaro Camara.

Après la présentation des représentants de la CENI, les participants au dialogue ont conclu que les activités de l’institution n’auront pas d’impact sur la nature des élections. Le porte-parole de l’opposition estime que ‘’l’atmosphère a été conviviale malgré que le débat ait été suffisamment houleux’’. Parce que, justifie Aboubacar Sylla, ‘’nous sommes en train de renter dans le vif du sujet. On commence à aborder les questions qui fâchent qui sont liées au processus électoral’’.

Il rapporte à la presse qu’il a été demandé à la CENI de transmettre aux participants du dialogue, dans un délai d’excédant pas 48 heures, son chronogramme pour que, dit-il, “nous puissions nous-mêmes nous assurer que les différentes activités qui sont suivies ne peuvent pas être impactées par une décision [issue] de ce dialogue’’.

La journée du mardi sera consacrée au réexamen des accords politiques du 20 août.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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