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Accusé de crimes de sang, Makanera sort de son silence : ‘’J’assumerai partout mes actes…Je n’ai peur que de Dieu…’’

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L’ancien président Alpha Condé et plusieurs de ses ex-collaborateurs sont accusés de crimes de sang. Dans le lot des personnalités visées par la justice figure l’ancien ministre Alhousseine Makanera qui dit ne rien se reprocher.

‘’Depuis hier, nuit circule sur les réseaux sociaux, une partie de mon intervention charcutée sur Djoma. Il est écrit : ‘Accusé de crimes de sang, Makanera dit : ‘je suis un simple débatteur…j’utilise des versets du Coran et de la Bible’. Pour cela, on estime que j’ai peur. Mais je pense que l’ignorance est un problème’’, réagit Alhousseine Makanera depuis Paris.

Comme pour répondre à ses détracteurs, l’ancien ministre de la communication rappelle qu’un acteur politique ‘’n’est pas quelqu’un qui a le fusil pour aller tuer des gens ou des matraques pour frapper. Le politique, c’est quelqu’un à travers le débat, la force des arguments, à la place de l’argument de la force, fait adhérer le peuple à son projet, fait accepter le peuple son opinion, dirige et oriente les actions publiques. C’est pour cela que je dis que je suis un débatteur’’.

Aussi, poursuit-il, ‘’quand je dis que j’utilise la Bible et le Coran, c’est tout simplement pour dire que je suis un homme de paix. Parce que si j’oubliais tout ce que la Bible a dit [il ne termine pas], mais je reconnais que Jésus a accepté de mourir sur la croix pour sauver l’humanité qui croit en lui. Donc c’est un esprit de sacrifice. Et il est allé plus loin en disant : ‘Quand on vous gifle la joue droite, tendez la joue gauche’. Cela veut qu’il n’a laissé aucune place à la violence’’.

Quant à l’islam, enseigne-il, ‘’le sens littéral veut dire Salama (la paix). C’est pour dire que je suis un semeur de paix, de tranquillité’’.

‘’Par rapport à mon opinion sur la nouvelle constitution, je persiste et je signe que je n’ai rien changé. Mon opinion, c’est le résultat de mon combat de plus de 30 ans. Pour moi, seul le peuple est souverain. C’est à lui seul de limiter le nombre de mandats de quelqu’un. Ce n’est pas par des petites combines ou des gymnastiques juridiques’’.

A qui veut l’entendre, il dit : ‘’les actes que j’ai posés, j’en suis fier. Je les assumerai partout. Ceux qui croient que j’ai fui n’ont qu’à se détromper.  Peut-être qu’ils ignorent la personne que je suis. Moi, je n’ai peur que de Dieu’’.

Boussouriou  Doumba, pour VisionGuinee.Info

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