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Affaire de l’attaque contre la residence du president de la republique. Après l’arrêt de la Chambre d’accusation, la défense s’inquiète et dénonce une parodie de justice

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L’attaque du 19 juillet contre le domicile privé du Président de la République continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Au moment où la défense attendait la  libération pure et  simple de leurs clients, l’arrêt de la seconde chambre d’accusation a renvoyé le 14 novembre 2012 le General Nouhou Thiam et le lieutenant Bondabon Camara devant un tribunal militaire et tous les autres devant la cours d’assises.

Selon l’avocat de la défense Maitre  Béa, depuis le déclenchement de cette affaire  la défense a toujours naïvement espéré  l’application de la loi. Elle a toujours pensé qu’en lieu et place du droit elle n’allait pas assister à une parodie de justice c’est-à-dire, à une justice  à plusieurs vitesses, une justice aux ordres, une justice caporalisée. Malheureusement dit-il la chambre d’accusation dans sa nouvelle composition vient d’illustrer la preuve que nous avons eu tord d’avoir eu confiance  à notre justice dans cette affaire. Avec amertume il explique « La première chambre avait prononcé un non lieu en faveur de 15 de nos clients bien que nous avions demandé plus. En ce moment  c’est la partie civile et le parquet même qui avaient dit qu’ils n’ont rien contre le Colonel Samba Oury Diamanka, le Colonel  Mohamed Sow, le General Nouhou Thiam. Nous les avions demandé de les mettre immédiatement en liberté. Cela a été accepté et une décision a été rendue sur la demande même des avocats de la partie civile et du ministère public ». Curieusement regrette-t-il l’arrêt qui a été rendue ce 14 Novembre 2012 par la deuxième Chambre d’accusation autrement composé est beaucoup plus dramatique. Dans cet arrêt déplore –t-il- il  le non lieu n’existe plus. Tous ceux qui ont bénéficié d’ un non lieu  dans l’arrêt de la première chambre  d’accusation du 12 juillet 2012 sont renvoyés  devant la cours d’assisses  et certains comme le General Nouhou Thiam et le lieutenant Bondabon Camara sont renvoyés  devant le tribunal militaire. Un tribunal que les avocats jugent inexistant car l’action publique ne peut être engagée  que par un procureur militaire et c’est  ce qui n’existe pas dans la législation guinéenne actuelle. Il a aussi précisé  que ces militaires ont été poursuivis par un procureur de droit commun et non par un procureur militaire et ça aussi pour une infraction qui ne dépasse pas deux mois. Il rappelle que ceux  qui étaient renvoyés  devant le tribunal correctionnel se retrouvent désormais devant la cours d’assises .C’est le cas de General De Gaul sur qui, ils avaient trouvé du chanvre indien au moment qu’on l’arrêtait. Plus loin Mr Alseny rassure « Devant la barre je suis convaincu que nos clients seront acquittés car ne seront condamné  que ceux qui méritent d’être condamnés » Selon Mr Bassirou Barry ces accusés n’ont rien fait comme infraction  c’est un simple règlement de compte.  Par ailleurs il faut rappeler  que parmi  ces accusés  il ya eu au moins cinq(5) qui sont morts dans les liens de détentions c’est le cas de Lieutenant Amadou Diallo, Soufiane Bah, Aidor Bah, Ousmane  Koulibaly et beaucoup sont gravement malades. Nous y reviendront.

Boussouriou DOUMBA visionguinee.info

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