[dropcap]R[/dropcap]épondant à une question d’un journaliste concernant l’implication supposée de son fils dans une affaire de corruption, le président Alpha Condé a déclaré que les médias peuvent écrire ce qu’ils veulent, estimant que ‘’cela ne m’empêche pas de dormir. Cela ne m’empêche pas de diriger mon pays’’.
‘’Qui d’entre vous ici connaît le visage de mon fils, parmi les journalistes ? Il n’y en a pas beaucoup. Comme on n’arrive pas à m’atteindre, puisqu’en matière de communication, ils n’ont pas d’argent, il faut trouver un bouc émissaire. Franchement, ça ne me fait ni chaud, ni froid’’, a-t-il balancé.
Le président Condé rassure qu’aucun membre de sa famille ne fait des affaires et dit avoir prévenu son épouse dès son accession au pouvoir. ‘’J’ai dit dans Jeune Afrique que si ma femme se trompe pour m’apporter un dossier, je divorce. Parce que, moi je connais l’Afrique. Les chefs d’Etat échouent en Afrique pour trois raisons : l’argent, les femmes et la famille. Aucun membre de ma famille n’est dans une affaire’’.
Et de poursuivre : ‘’Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Allez voir un membre de ma famille d’aller dire telle chose au président. Parfois même, les femmes racontent des histoires en ville parce qu’on ne connaît pas ma maitresse, ceci ou cela. Moi, je ne suis pas dedans, je veux réussir. Il ne faut pas que l’argent, une maîtresse ou ma femme ait de l’influence sur moi’’.
Le numéro un guinéen, poursuivant son argumentaire, a fait un aveu non des moindres. Alpha Condé a révélé les causes de l’attaque contre son domicile dans la nuit du 19 juillet, dossier dans lequel l’opposant Bah Oury a été condamné à perpétuité avant de bénéficier d’une grâce présidentielle. ‘’Les gens n’ont qu’à écrire ce qu’ils veulent. Cela ne me fait ni chaud, ni froid […]. Dès que je suis venu [au pouvoir]en 2011, il y a eu un attentat contre moi parce que j’ai remis en cause les mines. Est-ce que cela m’a empêché de continuer ?’’, demande-t-il à l’assistance.
Malgré cette attaque, prévient-il, ‘’nous allons continuer et nous allons récupérer d’autres permis. Ils sont libres de ce qu’ils veulent. Moi, j’ai été opposant, j’ai gagné les élections’’.
Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
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Pauvre Jean M. Teliano, vous avez combien de doigt pour mener cette enquête et aboutir à un résultat de poursuite judiciaire ?
Hummm