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Affaire Marouane Camara : Ousmane Gaoual met en garde contre les spéculations et évoque la disparition du journaliste Chérif Diallo

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Le ministre Ousmane Gaoual Diallo a été interrogé ce mercredi 29 janvier sur la situation du journaliste Habib Marouane Camara. Le porte-parole du gouvernement a déclaré qu’il n’était pas en mesure de fournir des informations autres que celles déjà communiquées par la justice. Il a, à cette occasion, établi un parallèle avec Chérif Diallo, journaliste reporter d’images d’Espace TV, disparu depuis le 23 juillet 2015.

‘’Je ne pense que je puisse dire plus que la justice fait. Ce que je peux suggérer, c’est que lorsqu’il y a des situations similaires, il faut éviter de donner des informations comme si on était témoin physique de ce qui s’est passé. Parce que ça déroute l’opinion et les enquêtes’’, a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Il a ajouté que ‘’je ne sais pas ce qu’est devenu Chérif Diallo qui était journaliste aussi en Guinée. Je crois que c’est en 2013 ou en 2014 qu’il a disparu. Je ne sais pas si certains d’entre vous s’en souviennent. Mais on le cherche toujours. Il n’y avait pas le CNRD. En ce moment-là, personne ne disait que ce sont des gens encagoulés, des gendarmes qui viennent’’.

Selon le ministre des transports, ‘’la difficulté aujourd’hui, c’est dès qu’il y a une situation de crime ou susceptible d’être qualifiée comme tel, les gens commencent à écrire et parler : ‘ce sont des gens encagoulés, ce sont les forces spéciales, on les a vus, ils les ont pris, ils les ont mis ici’. Ça déroute l’opinion. Ceux qui écrivent cela, souvent, sont à des mille lieues des lieux de commission de ces infractions ou crimes’’.

Il demande aux journalistes de ‘’faire attention lorsqu’il y a une situation comme celle qui arrive à Marouane, la famille, c’est le moment de l’encourager, a fait ce qu’il fallait en s’adressant à l’institution judiciaire, à la police et la gendarmerie qui ont ouvert une information judiciaire’’.

Il estime que ‘’je ne suis pas outillé ni habilité à aller au-delà de dire que la justice est saisie et qu’elle informe la famille. Il faut savoir que, même quand il y a des situations qui concernent ce dossier, c’est aux plaignants, à la famille qu’on porte cette information et pas de façon publique. Même si j’étais au courant de ce qu’il y a dans le dossier, je n’ai pas l’habilitation pour en parler dans un point de presse de cette nature’’.

Il a encouragé les journalistes à se rapprocher des proches de Marouane Camara pour suivre l’évolution de l’affaire. ‘’Ils ont accès au dossier. Ils peuvent être régulièrement tenus au courant de l’évolution de cette enquête. C’est très important de préserver cela’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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