[dropcap]D[/dropcap]es violents heurts ont éclaté les 26 et 27 novembre entre deux villages malien et guinéenne. Bilan, 17 morts, un véhicule pick-up contenant des minutions et 4 fusils PMAK saisis, selon l’AGP. D’après l’AFP, les heurts ont fait 6 morts, tandis que la BBC rapporte 22 morts.
Les affrontements ont eu lieu entre des habitants des villages de Gnawoulénin, relevant du cercle de Kangaba au Mali et Kantédou-Balandes, dans sous-préfecture de Dialakoro, localité située à 150 Km de Mandiana.
Un différend au sujet de la paternité d’une zone minière existe les communautés de ces deux localités depuis des années.
D’après un communiqué des Forces armées maliennes (Fama), relayé par la BBC, ‘’quatre membres de la gendarmerie, dont l’adjoint au commandant de compagnie de Kati (près de Bamako) ont trouvé la mort lors d’une opération de sécurisation des populations sur le site d’exploitation minière de Niaouleni’’.
Selon toujours la même source, ‘’ils ont été victimes de tirs de ressortissants guinéens suite à un conflit consécutif à l’exploitation minière sur ce site entre le village malien de Niaouleni et un autre village guinéen’’.
Une autre source du côté de la Guinée rapporte à la BBC que ‘’ce sont des orpailleurs maliens, épaulés par des chasseurs et des gendarmes maliens, qui ont attaqué lundi des orpailleurs guinéens sur une mine d’or du village de Faranokho’’.
A Conakry, c’est le silence radio de la part du gouvernement. Aucun communiqué n’a été rendu public pour éclairer la lanterne de l’opinion sur ces affrontements qui ont endeuillé des guinéens. Une situation qui intrigue plus de 72 heures après ces violences meurtrières.
Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
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