[dropcap]I[/dropcap]nvité jeudi dans l’émission Parole politique sur City Fm, le secrétaire général de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), Ahmed Kourouma a été interpellé au sujet de sa détermination à ne pas travailler avec le régime d’Alpha Condé.

Ahmed Kourouma de répondre à l’entame de ses propos : ‘’J’ai un respect profond pour le président de la République pour son parcours politique. Je suis l’un des rares hommes politiques qui n’ai jamais insulté le président de la République alors que beaucoup se permettent de le faire en longueur de journée dans les radios. Je respecte la fonction qui est la sienne et je ne l’insulterai jamais’’.

Le porte-parole du parti de feu Jean Marie Doré assure respecter la volonté du peuple de Guinée qui a élu le président Alpha Condé. De ce fait, annonce-t-il, ‘’nous allons accompagner le président de la République dans sa mission. Lorsqu’il fera quelqu’un chose de bien, je le dirai, et quand il fera quelque chose de mauvais, je le dirai aussi. Parce que je suis un patriote qui est au-dessus des querelles personnelles’’.

Pour revenir à son refus d’être nommé à un poste ministériel, l’invité de City Fm considère qu’il n’est pas arrivé en politique ‘’pour être un simple ministre et devoir dire merci au président de la République’’ qui l’a nommé.

Il ajoute par ailleurs que ‘’je suis fatigué de ces ministres qui, tout au long des décennies, sont nommés soit par allégeance ou par cooptation alors qu’en général ils sont incompétents’’.

Avant d’occuper un poste de responsabilités, argue Ahmed Kourouma, ‘’il y a un parcours à faire, une stratégie à mettre en place. C’est pourquoi, la génération dans les partis politiques que nous représentons doit arriver au pouvoir après être passé par l’Assemblée nationale pour y faire ses preuves’’.

Il poursuit en indiquant que ‘’lorsque nous aurons des jeunes qui auront pris d’assaut l’Assemblée nationale par leurs compétences, et qu’un jour un président de la République estimera que ce parti est suffisamment fort pour l’inviter à participer au gouvernement, j’entends dire au futur président de la République ‘attention, me nommer à tel poste ne veut pas dire allégeance’’.

Parce que, précise M. Kourouma, ‘’si vous me nommez, ce sera pour faire des réformes. Et si vous refusez que je fasse ces réformes, je démissionne avec pertes et fracas et je vous fais chuter. Voilà comment nous entendrons faire de la politique par le mérite’’. Voilà qui est suffisamment clair !

Ciré BALDE, pourVisionGuinee.Info

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