[dropcap]L[/dropcap]a Guinée à l’instar des autres du pays célèbre ce 8  mars la journée internationale de la femme. Pour marquer cet évènement, VisionGuinee a tendu son micro à la députée Aissata Daffé, présidente des femmes de l’Union des forces républicaines (UFR).

‘’Notre pays doit beaucoup à la femme guinéenne. Nous avons eu de grandes figures féminines avant l’indépendance de notre pays. C’est le cas de N’Balia Camara ou encore de Niara Gbéli. Dès les premières heures de notre indépendance, plusieurs femmes se sont distinguées dans leur lutte. On peut citer Mafory Bangoura, Jeanne Martin Cissé, Tiguidanké Diakhaby, Mariam Sow et autres’’, cite l’honorable Aissata Daffé.

Après la prise au pouvoir par Lansana Conté, les femmes ont continué à se battre et à réclamer leurs droits, à l’en croire. ‘’Lansana Conté a travaillé durant son mandat avec des femmes. Mais quand les guinéens en ont eu marre de sa gestion, les femmes se sont fait entendre’’, indique-t-elle.

Et de poursuivre : ‘’Vous vous souvenez du combat mené par la syndicaliste Hadja Rabia Serah Diallo en 2007. C’est qui a amené Lansana Conté à changer de politique et à nommer un Premier ministre de large consensus qui est Lansana Kouyaté’’.

La même syndicaliste a pu s’illustrer lors de la transition en président le Conseil national de la transition. ‘’Il a fallu qu’on fasse appel à une femme pour diriger cette institution transitoire’’, magnifie la parlementaire.

Aux dires de la députée de la 4^èmeforce politique, ‘’partout où il y a les femmes, c’est la meilleure gestion. La preuve, dans l’histoire de notre pays, on n’a jamais entendu des femmes dans des scandales. Ça veut dire que ce sont les meilleures gestionnaires’’.

Daffé de poursuivre en indiquant que des institutions républicaines sont pilotées par des femmes. ‘’Martine Conté est à tête de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Hadja Rabiatou Serah au Conseil économique et social. En plus de ça, on compte 7 ministres dans le gouvernement guinéen’’, énumère-t-elle.

Dans le secteur informel, souligne-t-elle, des femmes brassent des millions par jour. Malheureusement, déplore-t-elle, l’Etat n’arrive pas à capitaliser leurs activités.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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