Membre de l’Association des victimes du camp Boiro, Jean Alfred Mathos estime que le thème ‘’vérité et pardon’’ consacré aux assises nationales est incomplet. L’homme politique apprend aux nouvelles autorités qu’un rapport sur la réconciliation nationale dort dans les terroirs depuis des années.
‘’Pour la victime que je suis, je pense qu’entre la vérité et le pardon, il y a justice et réparation. C’est le pardon qui amène la réconciliation’’, indique-t-il.
L’homme politique a tenu à rappeler que sous l’ère Alpha Condé, ‘’une commission provisoire de réflexion sur la réconciliation avait été mise en place. Elle était présidée par l’imam de Fayçal et l’archevêque de Conakry. Un rapport bien détaillé a pu être soumis au président de la République. Ce rapport peut être une base pour les assises nationales’’.
Jean Alfred Mathos, membre de l’Association des victimes du camp Boiro (AVCB), estime que le temps imparti aux journées de vérité et de pardon est minime. ‘’Nous pensons que ce thème de réconciliation, de justice et de pardon ne peut pas être épuisé en un mois’’, souligne-t-il.
Sur la question de la non-participation de certains partis politique à ces assises, celui qui réclame la présidence de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) déclare que son parti a été ‘’invité et a répondu à l’appel pour ne pas faire la politique de la chaise vide. Quand on vous appelle, il faut répondre’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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