[dropcap]L[/dropcap]a date du 28 décembre continue de diviser la classe politique. Le président de l’organe provisoire du Mouvement démocratique libéral assure que le chronogramme proposé par la CENI ne permet pas d’organiser des élections libres et transparentes.

Le président du MoDeL reste convaincu que la date du 28 décembre proposée par la Commission électorale nationale indépendante va à l’encontre des dispositions du code électoral.

‘’Ce n’est pas le fait d’avoir une date pour les élections, mais le problème, c’est la faisabilité. Il ne sert à rien de projeter une date qui ne sera pas tenable. Il y a un certain nombre de tâches à accomplir, qui sont directement rattachées à la loi électoral. Mais j’ai l’impression que la CENI s’est engagée dans une dynamique de compression de toutes les étapes importantes du processus’’, déplore Aliou Bah.

Il indique qu’il est de la responsabilité d e l’instance en charge des élections en Guinée d’organiser des élections acceptées par tous pour mettre notre pays à l’abri de crises post-électorales.

‘’Aucune étape du processus ne doit être bâclée. La CENI doit s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour qu’on ait ces élections. Le fichier électoral qui date de 2015 n’a pas été révisé alors qu’il y a beaucoup de guinéens qui sont devenus majeurs. Certains de nos compatriotes sont décédés ou se sont déplacés. La révision de ce fichier doit prendre un minimum de 45 jours’’, affirme M. Bah.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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