Présent samedi à la célébration des 16 ans de Cellou Dalein Diallo à la tête de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Aliou Bah a livré un témoignage pour rendre hommage à Cellou Dalein Diallo, absent du pays depuis plus d’une année. 

Se disant honoré de marquer sa présence à cette grandiose fête, Aliou Bah assure que ‘’nous avons toujours été là parce que nous avons partagé ensemble les 10 dernières années du combat politique dans notre pays. J’ai eu l’occasion de côtoyer l’homme ».

Le leader du MoDeL affirme qu’il est à la fois ‘’difficile et facile de parler de Elhadj Cellou Dalein Diallo. Difficile, parce qu’on n’aura pas suffisamment de temps pour parler de lui. Facile, parce que tout ce qu’il a accompli est connu du monde entier et célébré’’.

Il dit avoir eu l’occasion ‘’d’être très proche de lui ces dernières années dans le cadre du combat de l’opposition républicaine, des forces vives et de tout ce que nous avons accompli ensemble. J’ai eu certaines confiances avec lui qui m’ont beaucoup marqué’’.

‘’Un jour, je discutais avec lui. Il m’a expliqué beaucoup de choses avec des hauts et des bas comme la vie de tout humain. Je lui ai dit : ‘Au regard de tout ce que vous venez de m’apprendre, en plus de tout ce que vous avez accompli pour la Guinée, il y a un lourd héritable que vous devez laisser à l’histoire et autres prochaines générations. Ce héritable, c’est au moins trois livres qui vont parler de votre combat’’’, raconte-t-il.

‘’Puisqu’on parle de l’homme, on est là pour célébrer son leadership. Il traverse, à l’instar de beaucoup de nos concitoyens, des moments difficiles, mais qui font partie du destin : l’exil par la contrainte’’, lâche-t-il.

Avant de déclarer qu’il ‘’n’y a de honte à être en exil. Il y a plutôt de honte à contraindre des gens à aller en exil. Ceux qui l’ont contraint avec tout ce qu’il a accompli, qui veulent le contraindre à ne pas exercer librement ses droits en Guinée, ce sont ceux-là qui devraient avoir honte d’eux parce que simplement, c’est un grand homme dont personne ne peut effacer les traces de l’histoire’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com