[dropcap]L[/dropcap]e président du bloc libéral a claqué jeudi la porte du dialogue. Le secrétaire général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) est sorti des bois pour donner sa part de vérité sur le retrait de Faya Millimono des négociations.
‘’Lors de la réunion de l’opposition [mercredi dernier], M. Faya Millimono a soulevé toutes les questions qu’il avait par rapport au mode des élections. Des explications ont été données et finalement tout le monde a dit qu’il adhère à la proposition’’, a fait savoir le député Aliou Condé.
Mieux, poursuit-il, “la proposition de la rédaction a été présentée. Elle a été discutée et amendée. Un mandat nous a donné de venir présenter cette proposition au dialogue’’.
Dans la même lancée, Aliou Condé dira : ‘’Nous sommes venus hier et c’est cette proposition qui a été présentée. On n’a enlevé que quelques bouts de phrase. En ce qui concerne surtout les élections, M. Faya Millimouno était dans la salle. Donc nous avons présenté cette déclaration au nom de toute l’opposition’’.
Une fois que la proposition a été présentée aux participants du dialogue, indique-t-il, ‘’il [Faya Millimo] a dit qu’au nom du BL, il n’est pas d’accord alors qu’à la veille à CBG, il avait donné son accord. Et le ministre [Bouréma Condé] n’a pas manqué de [lui] dire attention : ‘Il y a plus de 100 partis politiques ici, vous ne parlez pas au nom du BL, il y a la délégation de l’opposition républicaine, la mouvance, le PEDN et l’UFR. Donc il n’y a pas de position du BL’’’.
Selon M. Condé, le leader du Bloc Libéral est resté sur sa position. ‘’Il a dit [au ministre Bouréman Condé] : ‘non, je tiens quand même à marquer mon point de vue’. Nous avons dit que c’est tout à fait normal’’.
Impossible organisation des élections de quartiers et districts ?
‘’Je tiens à rappeler qu’à la veille, toutes les questions sans exception qu’il a soulevées sont passées en revue pour montrer que l’esprit du code électoral tel qu’il est aujourd’hui n’est pas rompu’’, indique le secrétaire général de l’UFDG qui estime qu’un problème se pose.
‘’Vous allez avoir 4105 commissions administratives de centralisation de vote si on doit faire les élections des quartiers comme on a l’habitude de faire. Alors que la CENI jusqu’à présent n’a organisé des élections que pour 38 circonscriptions électorales. Vous savez que l’élection présidentielle, c’est 38 circonscriptions électorales, aussi pour les élections législatives. Mais si vous ajoutez tous les quartiers et districts, vous allez avoir 4 105’’, argumente l’honorable Ailou Condé.
‘’Dans les 38 circonscriptions, la CENI a eu des difficultés. Quand vous parlez de 4105 circonscriptions électorales, chaque CACV (commission administrative de centralisation de vote) dont on parle doit avoir 5 membres. Vous multipliez 5 membres par 4105, ça vous fait 20.000 et quelques personnes à mobiliser pour les élections [locales]’’, s’efforce de convaincre le secrétaire général de l’UFDG.
Ce n’est pas tout, selon l’ancien ministre qui indique qu’il faut multiplier ‘’4105 par les agents de sécurité, plus tout le personnel d’encadrement, vous avez au minimum 100.000 personnes qui doivent encadrer les élections communales et les districts’’.
‘’Est-ce qu’aujourd’hui on a les moyens de s’offrir cette possibilité à un délai relativement court ?’’, se demande-t-il avant de rappeler : ‘’Nous-mêmes, au début, on s’était dit qu’il faut que les élections se tiennent comme on s’était dit. Mais le problème, c’est la faisabilité’’.
‘’Pour nous, la CENI a réglé l’ensemble des problèmes. Lui [Faya Millimouno], il dit qu’aucun des problèmes n’est réglé. Devant l’impossible, nul n’est tenu. Donc, il faut trouver une porte de sortie, il faut passer par une élection indirecte’’, conclut M. Condé.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Mr Aliou condé je ne suis pas d’accoord avec vous quand vous dites: « On n’a enlevé que quelques bouts de phrase ».
Après votre réunion, l’opposition vous a mandaté d’aller transmettre votre accord tel qu’il est.
Et si pour une raison ou une autre vous enlevez quelques bouts de phrases en ce moment vous êtes fautifs car chaque mot de votre conclusion compte, donc vous avez trahi.
Personnellement ce qui me fait mal de toutes les coneries de cette opposition est du fait que ce sont les pauvres jeunes de l’axe hamdallaye, bambeto, cosa wanindara………qui payent les frais.
Mais je prie le Bon Dieu de changer leur mentalité afin qu’ils arrêtent de suivre ces moutons d’opposition.
Ils , les opposants nous ont engagé contre le pouvoir .Ils nous ont fait perdre des places dans l administration ,nous n avons pas été des militants du RPG pour un idéal .Beaucoup d enjeux perdus pour soit disant en reprenant Le président Cellou défendre des valeurs . Ces valeurs où elles sont ce jour .Tout le monde se cherche , personne ne défend l autre .Merci Faya le seul qui reste dans le bateau .Pauvre de mon pays Hypocrisie …
Passer par des élections indirect !!!!
Moi sa m’étonne pas j’ai tjrs dis celou es comme alpha ils se cachent derrière leur communauté pour protéger leur intérêt. Les militants qui sont prêt à se sacrifier pour ces maudi la ils n’ont qu’à beaucoup réfléchir