[dropcap]A[/dropcap]u Niger où il a effectué la semaine dernière une visite officielle de 48 heures, le président Alpha Condé a expliqué l’impérieuse nécessité d’aller à l’élection présidentielle le 11 octobre 2015. Si le scrutin n’a pas lieu à cette date, affirme le numéro 1 guinéen, il n’y a plus droit légitime.
“La présidentielle n’est pas comme les élections législatives ou autres. Le pays a l’impératif d’organiser l’élection le 11 ou au plus tard le 20 octobre, sinon il n’y aura plus de pouvoir légitime. C’est pourquoi, il n’est pas possible de la reporter”, a-t-il confié à l’Agence Panapress, admettant que des points de discorde existent entre la mouvance et l’opposition.
Les opposants au régime Condé exigent que des conditions d’une élection libre et transparente soient réunie avant d’aller au scrutin. Certains d’entre eux n’excluent pas de boycotter des consultations électorales pour ne pas cautionner une mascarade électorales. Mais pour l’Alpha Condé, l’opposition devrait accepter de perdre les élections.
“Lorsqu’elle perd les élections, elle tente de créer des troubles ou de pousser des militaires au coup d’État, ou alors à amener les forces de l’ordre à réagir pour qu’il y ait des morts afin qu’on dise que dans le pays rien ne va. Il faut qu’on accepte de perdre les élections”, conseille-t-il, indiquant qu’“on peut gagner les élections et on peut les perdre. Si on va aux élections en disant qu’on ne va pas perdre, évidemment, on ne va plus aux élections”.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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