[dropcap]A[/dropcap]lors que son second et dernier mandat s’achève dans un peu d’une année, de forts soupçons pèsent sur le président de la République sur sa volonté de changer la constitution dans le but de se maintenir au pouvoir.
Interpellé à moult reprises dans les médias, le président Alpha Condé a indiqué dans son discours à la nation, prononcé à la veille de l’an 60 de l’indépendance de la République, qu’en matière de lois, ‘’il ne s’agit pas de promouvoir des intérêts personnels ou de gérer l’avenir d’un seul homme, mais d’œuvrer pour améliorer le destin de toute une nation’’.
Lors d’un meeting samedi dernier à Nzérékoré, le chef de l’Etat, qui s’était engagé à tirer les conséquences qui s’imposent suite aux consultations engagées par le Premier ministre, a laissé entendre que ‘’le train de la Guinée a démarré. Des gens veulent l’arrêter, mais ils perdent leur temps’’.
Selon le pensionnaire de Sékhoutouréyah, ‘’les latins disaient ‘Vox populi, vox Dei’, autrement dit, la voix du peuple, c’est la voix de Dieu’’, avant de demander à ses détracteurs ‘’comment peut-on être démocrate et avoir peur du suffrage universel ? Comment peut-on être démocrate et avoir peur que le peuple s’exprime ?’’
Droit dans ses bottes, il déclare que nul ne pourra l’intimider. ‘’Soyez certains que personne ne m’intimidera’’, a-t-il dit à ses partisans mobilisés à la place de Nzérékoré pour, à l’en croire, ‘’montrer à la face du monde ce que le peuple veut. Personne ne mettra les baillons dans votre bouche. Vous allez pouvoir vous exprimer librement’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Voilà qui est bien dit par le kountigui deskountiguis