[dropcap]D[/dropcap]ans son livre « Une certaine idée de l’Afrique » dédicacé vendredi à Conakry, le président de la République raconte avoir vécu des années de braise au cours de sa carrière politique.

Invité de l’émission « Belles lettres » de la RTG, Alpha Condé a rappelé qu’il a été condamné à mort par contumace en 1970 par le régime Sékou Touré. L’actuel chef de l’Etat se souvient de son arrestation en 1998 et de sa condamnation en 2000 à cinq ans de prison pour ‘’atteintes à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national’’.

‘’Nous avons soutenu la première République à un moment donné. Après l’arrestation de syndicalistes et certains de nos camarades, nous avons commencé à nous opposer. La deuxième République, j’ai mené un combat politique sans violence. Ce qui m’a amené à etre accusé de tout à me retrouver en prison pendant deux ans et demi’’, explique Alpha Condé pleine promotion de son livre-entretien avec François Soudan de Jeune Afrique.

‘’Ce sont les épreuves de la vie. Beaucoup de dirigeants sont passés par ce stade. Beaucoup ont été condamné à mort et ont fait la prison. Ce n’est particulier à moi. C’est particulier à tous ceux qui s’engagent dans un combat politique avec l’objectif de défense la population’’, fait-il remarquer.

Alpha Condé assure que tout au long de sa lutte dans la lutte, ‘’mon parti a subi beaucoup de répressions. Beaucoup de mes militants ont été tués. C’étaient des années difficiles. C’est comme si on marchait sur des braises. L’avantage que j’ai, c’est que mes militants ont été déterminés, engagés et prêts à mourir pour le parti’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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